le blaze : RiizBaie orz depuis : 01/08/2016 bullsheit : 259 points : 225
# Le passé est le passé ... ou pas {nana} - Dim 14 Aoû - 21:05
Le passé est le passé ... ou pas
Nana & Hide
En haut des gradins, j'attends. Au faite non, je sers fort le programme entre mes mains. Comme avant. Je suis même le première à me lever quand elle gagne le set final. J'ai l'air d'un con. Le pire c'est qu'elle me lance même pas un regard. Alors qu'avant elle m'aurait sourit, même envoyer un baiser. Des gens à côté de moi, me regarde et j'essayais de me faire tout petit. Avant c'était habituel de me voir lors d'un match de tennis surtout quand elle y était. Même si je n'y ai jamais rien comprit, mais elle était là. Et mon dieu, qu'est ce que j'aurai fait pour elle.
Pourtant, juste une réplique de ma meilleure amie et j'ai envoyé mon avenir se faire chier. Mais nul ne pourra dire que cette fille je l'aimais. Oh que oui, je l'aimais. Après tout, elle devait devenir ma femme. Je la voulais pour femme. Non, je la voulais rien que pour elle, son humeur, son caractère. En gros je l'aimais vraiment. Enfin, je crois. Je l'aimais au point qu'on était fiancé, qu'on avait prévu une date pour notre mariage. Rien à faire qu'on soit encore étudiant. Après tout, j'avais mes parents pour nous entretenir. On aurait eu un joli petit appartement pas loin de sa famille, car je sais que Nana n'aurait pas supporté être loin d'eux. Moi, je m'en foutais loin ou proche de mes parents, du moment que j'ai les cartes bancaires, c'est la même chose. On avait tout prévu. Elle faisait sa carrière de tenniswoman puis quand elle aurait décrochée, je me serai lancée dans la politique. Des enfants? Peut quand je serai dans la poltique. Puis seulement si elle en voulait. Au faite, je crois que c'est ça qui m'a fait hésiter ce jour là. Je ne savais pas si elle voulait des enfants. Ou bien c'est sa famille. Quoi que ma meilleure amie a été pour beaucoup aussi, y a un an, y a un siècle, y a une éternité.
Dès que le match est fini, je me dépêche à aller vers les vestiaires. Je devrais prendre mon temps. C'est pas comme si, elle allait me sauter dans les bras après tout. Avant, oui. Avant, elle n'aurait pas fait attention aux autres. Elle m'aurait sauté dans les bras en m'embrassant. On aurait sourit aux photographes. Sauf que là, je sais que j'ai fait le con. J'aurai dû la choisir elle après tout. On m'a bien fait la remarque chez moi qu'elle était la fille parfaite pour moi. Sauf que j'étais jeune, sauf que même si je pouvais l'aimer, je voulais voir ailleurs. Et qu'on vienne pas me dire que j'ai été un salaud. Pour elle, j'ai tout fait.
C'est pour ça que je suis dans la file, tenant un bouquet de camélias. Ca aide d'être le patron d'une fleuriste et qu'elle connaisse les gouts de celle qui m'aurait fait le grand sceau, y a quoi six mois maintenant si je m'étais présenté à se repas. Je sens les regards sur moi. Je m'efforce de sourire. Avant, je serai passé devant tout le monde. Après tout, une tenniswoman et un juduka un peu connu dans le monde, ça plaisait à tout le monde. Et là, je suis dans la file, ne comprenant pas ce que je fais là. Ce matin comme tout les matins, sauf le jour où elle m'a envoyé sa bague dans la tronche, elle ne m'a pas adressé un seul regard. Je la comprends, moi aussi je me détesterai. Mais pourtant, je suis là. Car son match était important. Même si c'est juste l'un de ses match inter université. Au faite comme à tout ses matchs depuis notre "rupture" je suis là. Sauf que c'est la première fois depuis que je vais la voir. Pourquoi? J'en sais rien. Pet être que sa voix me manque. Que j'ai besoin de voir que je n'ai pas fait une erreur. Puis franchement, qui pourrait résister à elle. Pas moi.
Elle est la raison pour laquelle j'ai choisit cette chambre, pour pouvoir la voir quand nous étions ensembles. Alors je souris quand mon tour arrive. Je me cache derrière le bouquet. Et comme tout ses fans, je lui murmure un Vous étiez formidable, Aomine-chan. Reprendre comme si il n'y avait rien eu entre nous. Comme si, on ne se connaissait pas. C'est mon idée, ma façon de lui faire comprendre qu'elle me manque. Mais, est ce qu'elle comprendra je m'en veux?
le blaze : tsuu le tiramitsuu. orz depuis : 03/08/2016 bullsheit : 31 points : 136 date de naissance : 05/11/1993
# Re: Le passé est le passé ... ou pas {nana} - Lun 15 Aoû - 5:06
Elle avait crié. Elle avait pleuré. Passé une journée sans manger, avait tout cassé. Ses troubles du comportement alimentaire avaient alors empiré, et elle en était désormais à se faire vomir très régulièrement. Mais elle essayait tant bien que mal de remonter la pente. De se construire, après ce qu'il lui était arrivée. Les médias étaient là, ainsi que sa famille, ainsi que ses amis. Tous. Un énorme buffet, ses parents, ses frères et sœurs, Nana dans une magnifique robe, et Hide qui se faisait désirer. Et si tous autour s'inquiétaient, pas elle. Car elle lui faisait confiance. Il devait sûrement avoir un empêchement, un problème sur la route. Jamais il ne manquerait un événement si important : après tout, ils étaient censés faire l'annonce de leur mariage, qui ne tarderait pas à arriver, prochaine étape de leur vie à deux. Et elle l'avait attendu, sans douter, jusqu'à la dernière minute, la dernière seconde. Puis vint un coup de fil. Il ne viendrait pas. Il ne voulait plus se marier, cela ne l'intéressait plus, il était occupé à autre chose, il n'avait pas le temps. Ne pas avoir le temps. Vouloir autre chose. A vrai dire, il n'en avait pas fallu plus à Nana pour se décomposer sur place. Elle avait alors dû se faire violence, faire bonne figure afin de se débarrasser d'abord des médias, car il en valait de sa propre carrière, avant de finalement craquer lorsqu'il n'y eut plus que son cercle proche. Mais l'information ne tarda pas à se répandre comme une traînée de poudre : Hide n'était pas venu, il avait autre chose à faire, sûrement une fille, peut-être même la trompait-il depuis longtemps ? Des rumeurs, encore et encore, prenant pour départ le seul fait qu'il se soit absenté ce jour-là. Des rumeurs, qui lui avaient pourri l'existence pendant des mois durant. Un enfer. La belle avait eu bien du mal à s'en remettre. Mais, elle tournait peu à peu la page. Elle était si jeune, après tout. Elle était jeune, elle était jolie, elle était talentueuse, elle retrouverait tôt ou tard sa moitié, LA personne devant partager sa vie. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle avait cessé d'en vouloir à Hide. A vrai dire, la blessure était vive, elle tentait simplement de la panser comme elle le pouvait, mais il suffisait de gratter un peu pour réveiller toutes ses douleurs.
Heureusement pour elle, ce jour-là, elle ne remarqua pas Hide dans les gradins. Heureusement, car autrement, son jeu en aurait sûrement été affecté. Elle ne le remarqua pas, et joua donc comme à son habitude, gagnant même haut la main, de quoi faire son bonheur. Mais sa joie de vivre s'envola dès lors qu'elle crut l'apercevoir dans la file de personnes l'attendant à la sortie du vestiaire. Putain. A quoi jouait-il, au juste ? Elle ne comprenait pas. L'avait-elle compris un jour, d'ailleurs ? Elle ne le savait même plus. Il l'avait lâchée sans même laisser paraître quoi que ce soit la veille, alors que Nana avait une confiance aveugle en lui... Alors oui, Nana ne savait plus. Ne comprenait plus, et ne comprenait toujours pas. Notamment qu'il soit là, avec un bouquet de fleurs, à l'attendre. Ils ne s'étaient pas adressés la parole depuis près d'un an, et... Il revenait ainsi, comme si de rien n'était ? Comme s'ils s'étaient tout juste vu la veille, et qu'ils se recroisaient en cette belle journée ?
Elle se pinça les lèvres. Elle devait prendre sur elle. Prendre sur elle. Il y avait des gens, et sûrement des médias. Tous observeraient à la loupe le comportement qu'elle aurait avec lui, puisque leur histoire était désormais bien connue. Forçant un sourire, Nana prit le bouquet, avant de s'incliner poliment. « Arigato, Hide-san. » Oui. San. Et non chan. C'était délibéré. Elle ne le considérait plus comme un proche, et elle voulait le lui montrer. Et si elle avait pu, elle l'aurait effacé même de sa mémoire. Car malgré tous ses efforts, le revoir réveillait sa blessure, lui tordait le cœur de douleur, et elle détestait cette sensation dont elle avait tenté si longtemps de se débarrasser. « Si vous voulez bien m'excuser, maintenant. » Elle le contourna rapidement. Comme si elle essayait de fuir. Avant d'entrer dans le vestiaire, s'y enfermant. PUTAIN ! Elle fixa le bouquet. Ses fleurs préférées. Mais celui-ci avait un goût amer. Elle en avait reçu tellement de sa part dans le passé, mais celui-ci... Oui, celui-ci remuait uniquement le couteau dans la plaie. Elle hésita à le jeter par terre, puis finit par simplement le poser sur le banc, avant de s'y asseoir, essayant de se remettre les idées en place. Puis elle se doucha, se sécha, s'habilla, et attendit. Elle attendit longtemps, afin de s'assurer que tous soient partis lorsqu'elle sortirait. Que lui soit parti, surtout. Elle attendit, et attendit, et attendit. Avant de finalement ressortir des vestiaires, quelques dizaines de minutes plus tard, regardant à droite et à gauche pour s'assurer qu'il n'y avait plus foule.
Fuji Hide
like a virgin (db)
le blaze : RiizBaie orz depuis : 01/08/2016 bullsheit : 259 points : 225
# Re: Le passé est le passé ... ou pas {nana} - Lun 15 Aoû - 14:31
Le passé est le passé ... ou pas
Nana & Hide
« Arigato, Hide-san. » Je m'attendais à quoi? Qu'elle me saute dans les bras, comme avant. J'aime pas son sourire forcé, j'aime pas qu'on nous regarde ainsi. Qu'est ce que je fous là? Franchement, j'aurai pas dû suivre mon idée. Qu'est ce que ça va m'apporter de la voir de près. « Si vous voulez bien m'excuser, maintenant. » Même pas un regard envers moi, enfin si mais pas celui que j'attendais. Je suis con, je le sais, depuis que je suis môme, je suis un vrai con.
Elle rentre dans le vestiaire, et moi, je reste planter là. Les gens murmurent en partant. Moi, je regarde cette porte, ce bout de bois qui nous sépare. Avant, je serai rentré. Mes mains auraient défait sa combinaison. Nos lèvres se seraient rencontrés. Toucher, aimer. Je lui aurais mit de la crème pour détendre ses muscles. Aurait tout fait pour la faire rire, car j'aimais son rire à Nana. De l'autre côté de la pièce, j'entends l'eau de la douche coulé. Je ferme mes yeux chassant les images qui passent dans ma tête. Impossible pourtant. Alors je colle mon dos contre le mur, me laissant glisser contre celui-ci. Ma tête se retrouve sur mes genoux. Qu'est-ce que je fous là vraiment. Je l'ai perdu ce soir là. Dire que la vieille encore, je faisais le fou dans sa chambre, criant partout que je voulais qu'elle soit ma femme. Je l'avais fait rire, pendant que je faisais l'idiot partout, sautant. On avait revu tout jusqu'au moindre détails. Puis le lendemain, cette simple phrase c'est elle ou moi. Et comme le connard que je suis, ce fut elle que j'ai choisit. Oh, j'ai pété un câble en voyant les heures passés seul dans se bar. Je me suis saoulé pour oublier que je lui gâchais la vie, notre vie. Jamais, Nana deviendra ma femme car j'ai été trop lâche pour dire à ma meilleure amie que je l'aimais et qu'elle me rendait heureux.
Seul dans ce couloir, je tends l'oreille en entendant la porte s'ouvrir. Je me lève vite, enlève les poussières sur mes vêtements. Avant de la regarder et de lui sourire. Je ... Bien entendu, je ne sais pas trop quoi lui dire. Alors je m'avance vers elle, referme la porte du vestiaire. Et là, je la plaque pas méchament hein. Pas du tout, jamais je ne lui ferai du mal physiquement mais psychologiquement, c'est autre chose. Tu vas bien, Nana? Pourquoi est ce que je lui dis ça. Comme si on allait se parler vraiment. Puis, c'est con, ça doit être insctinctif, peut être l'habitude ou autre. Mais j'approche mes lèvres des siennes. Lui volant un petit baiser de rien du tout. Jusque ce qu'il faut pour que je souffre d'un coup. Que mes promesses me reviennent en mémoire. Des putains de promesses que je n'ai pas su tenir.
Je me recule d'un pas, je jette un oeil dans le couloir, avant de lui sourire. C'est con, mais j'ai l'impression d'être de retour à notre première rencontre. Peut être pour ça que ... Tu joues vachement bien. Enfin, je dis ça mais moi et le tennis. J'ai jamais rien comprit. C'est ce qui lui a plus à notre première rencontre. Je suis Hide mais tu peux m'appeler mon amour, si tu veux. Car toi et moi, c'est écrit. Tu deviendras ma femme. Enfin, j'aurai peut être dû m'arrêter à la première réplique. Car la deuxième risque de la rendre dingue de rage.