tenue&cheveux ☾ le vide. te voilà à moitié allongé sur ton canapé, le regard perdu -à moitié intéressé par des choses qui n'existent pas. t'es potes sont passés (partis désormais) et te voilà dans le flou. tu ne sais plus réellement ce qui s'est passé, ce que tu as fait : pour te retrouver dans cet état. Second qui, pourrait largement être caractérisé par un légume pour son commencement. parce qu'il faut que tu attendes un peu, pour que toute cette magie se mette en place. tu tâtonnes un peu trop canapé à côté de toi, cherchant avec désespoir ton téléphone. le trouvant -là, tu le regarde... et tu espères que le manque de nouvelle de ton petit-ami n'induit pas à sa venue non annoncée. lui, qui n'a jamais aimé t'es états aussi dépravé, tolérant pour certains, plus rudes sur d'autres. alors que tu t'allonges, tu entends ta porte d'entrée. même drogué, tu arrives encore à prévoir ce qu'il fait. tu n'arrives pas à sourire en le voyant, tu es complètement mort... mais cela changera lorsque tout te viendras.

tenue&cheveux ☾ c'était comme si tu le connaissais par coeur. comme si tu avais été avec lui lors que non. entre toi et moi, tu perches tellement que réfléchir sur le comment tu avais su qu'il allait venir qu't'arrives même pas à réfléchir convenablement. tu l'entends au loin, parler. tu ne capte pas t'es mots -ou peut-être ton prénom, ornait ses lèvres. qu'importe. tu le vois arriver... à moitié nu ou presque n'est-ce pas.  tes super potes sont passés. c'est vrai qu'il n'était pas pour tout ça. tu pouvais le comprendre aussi. mais c'était plus fort que toi. c'était ton monde et t'es envies. jamais tu ne pourrais en sortir et tu en étais tellement conscient... que cela pouvait faire peur. mais c'est alors, qu'à travers t'es questionnement intrinsèques il te monte dessus. t'es yeux deviennent ronds comme des billes, toi et t'es pupilles rétractées. ma mère reviendra dans deux heures ou trois si on a de la chance donc t'as intérêt à ce que tout ça redescende! ses parents. tu les aurais décris comme l'une des sept plaies d’Égypte. mais sa mère, tu ne pouvais rien avoir contre elle... bébé putain... la manière dont il était assis... tu espérais juste pouvoir retenir cette fougue te prenant dans le bas de t'es reins, comme à chaque fois. t'es mains posées sur ses cuisses, te voilà à le mater allègrement avant de reposer ta tête sous l'un des coussins du canapé. là c'est différent bébé... la substance, ce que tu as pris. ce que tu vas subir, aussi. mais alors dis-moi... ça va... ? tu caresses ses cuisses, délicatement, t'es mains prenant plaisir à masser légèrement sa peau dénudée. et c'est quoi qu't'as amené ...?

tenue&cheveux ☾ tu le regarde. tu n'as pas capté sa première phrase et tu n'as pas envie de le faire répéter pour ne pas l'énerver. alors tu contemples juste ses mouvements et tu souris... comme ça, ça semble naturel. ou pas. juste à t'es yeux et donc, tout reste discutable, n'est-ce pas. il déballe la toile, qui s'émisse entre vous deux. tu mets quelques secondes (longues) à te rendre compte que c'est toi, qu'il a représenté. pas que se soit mal fait au contraire, juste que... qu'est-ce que tu captes normalement que la forme de ses cuisses de toute manière ? je sais que c'est pas trop le moment pour toi de réfléchir joshua mais.... essaye au moins d'articuler un truc. c'est pas dégueulasse? il te connait tellement bien que parfois cela te fait peur, un peu. tu ne peux rien lui cacher. il voit en toi tout ce que bon lui semble parce qu'il aura toujours raison. nooon, bébé --- c'est graaaaave cool tu touches la toile du bout de t'es doigts, soigneusement afin de ne rien abîmé (tout de même) et tu gardes ton sourire, devenu plus sincère. non mon ange. c'est très beau.tu le remercie par t'es pupilles avant de te redresser. tu prends alors ses lèvres, de l'autre côté de l'oeuvre personnelle. tu m'as manqué tu sais. tu le regardes. tu souris. et puis... tu vois un truc passé derrière lui. putain bébé ! --- c'était quoi ???

tenue&cheveux ☾ tu sais en temps normal qu'il est adorable, au fond. un côté un peu enfantin qui te fait perdre patience, un côté trop candide qui te laisse quelques questions aux goûts parfois trop amer. mais il est là, à te regarder avec ses grands yeux ronds et bienveillants... alors que toi t'es le bordel incarné. enfin, c'est ton esprit (le peu qui reste, et saint) qui perche finalement sur ce petit sens de votre vie commune. parce qu'il se prend au jeu qui n'en ai plus un. il se prend à quelque chose qui est -avec malheur et désarroi : son quotidien. tu lui fais subir. il assume, plus ou moins. parce qu'il t'a eut comme ça, et qu'il te lâchera, comme ça. sa voix douce te perturbe, t'as envie d'le prendre dans t'es bras. t'as envie de l'étouffer, avec tout l'amour que tu as mais que tu ne lui donne jamais -ou par petits gestes, parfois trop timides, parfois trop rudes.
tu te redresses lorsqu'il quitte t'es cuisses... et tu sens que ça tangue. tangue. tangue. tu souris bêtement, ta tête se posant sur le canapé. mais tu le regarde toujours. putain bébé... ça bouge ... j'ai envie d'bégère... la simplicité, le calme et la poésie vont de paire dans ton langage si recherché -et tu te met à rire, fermant les yeux sous les nombreuses sensations. certaines sont plus agréables que d'autres, cependant. la dernière fois j'ai vu un singe. j'te jure il était vrai de fou. parce qu'en plus tu y crois. vraiment. enfin, tu ne t'en souviens pas une fois toute cette passe terminée. tu essaies de te lever, te tenant au canapé et sous les yeux de ton amant... ton corps vrille sans pudeur, avec lourdeur (un peu), tu t'écrases doucereusement sur le sol ... comme s'il avait toujours était là pour t'accueillir. tu le trouves plus confortable que d'habitude. alors tu le fais savoir. haaaaaaaan chui graave bieeen làààà, bébé viiiient voir. (...) ... oooooooooooooooooooooooooh un crabe... un émerveillement imaginaire, qui d'origine ne t'aurais même pas effleuré -petite bête insouciante à t'es yeux... sauf dans ce genre de cas. bébé... y'a la meeeer.... et tu chuchotes. toi, qui a encore un bras sur le fauteuil. parle pas fort, il va s'en aller sinon...