Il est 22h , je suis devant la télé , je regarde une de ses émissions populaires japonaise absolument stupide ... plaisirs coupable , j'adore ce genre d'émission sans vraiment pouvoir l'admettre ! Je rigole comme une débile devant la télé lorsque soudainement je la sens ... cette petite envie de fumer , cette envie d'aller me poser sur mon balcon profiter de la brise du soir avec ma cigarette en bouche ! Je me lève donc simplement dans le but de rejoindre mon escale , je choppe le paquet de cigarette au passage et vais m'asseoir sur mon unique chaise posée sur mon minuscule balcon, j'ouvre le paquet ... et la ... c'est le drame ! Plus de clopes ! J'avais totalement oublié que je devais aller en racheter !! je soupire. Je vais devoirs aller en chercher ! Et à cette heure-ci ce sera dans un combini un peu plus loin dans la rue ! Je vais donc lascivement enfiler un jean et un sweat-shirt pour ensuite sortir de mon appart et me diriger à pied vers le petit commerce que je convoite. Arrivé à destination , je fais mes petites course , je reprends finalement deux paquets de cigarette et du papier toilette ... on est jamais trop prudent ! Imaginez un peu le même scénario... mais à la place d'être assis sur mon balcon , je suis assis sur mes toilettes ! Drôle n'est-ce pas ? Et bien autant pour vous que pour moi ! Je paie donc et reprend le chemin de la maison , ce combini est à au moins 10 minutes de marche. En chemin , j'en profite pour m'allumer une cigarette. J'étais presque arrivé chez moi lorsque je vois au loin , un corps à terre. D'instinct , je me dirige vers celui-ci. Lorsque je me rends compte du fait que cette personne est inerte sur le sole , je me jette près de lui et tente de le réveiller, il respire encore ! Et il est à moitié conscient ! J'essaie de lui parler, mais je ne reçois aucune réponse ! Il sent l'alcool a pleins nez , je ne peux pas l'emmener à l'hôpital. Je pense que cette personne à juste beaucoup trop bu ... je décide donc de le ramener chez moi. Je le redresse , tant bien que mal et tente de le porter , heureusement qu'il ne reste que quelque mettre jusqu'à mon appart ! Nous montons par l'ascenseur , j'ouvre la porte de mon logement et vais directement le poser sur le canapé. J'essaie à nouveau de lui parler ! Aucune réponse , je lui enlève sa veste pour ne pas qu'il ait chaud et vais chercher un verre d'eau alors que lui reste allongé , je continue d'essayer de lui faire reprendre connaissance... je n'ai jamais été confronté à ce genre de situation ! Il devrait boire de l'eau ! Je suis vraiment le genre de personne qui s'inquiète pour tout le monde ! En plus , il me semble que c'est un élève de Kidô , je suis sûr de l'avoir déjà vu.
(c) chaotic evil
Takahashi Ryu
like a virgin (jf)
le blaze : i.am.looking.for.a.miracle / Aki orz depuis : 23/07/2016 bullsheit : 51 points : 202
Il était là seul, tout seul dans ce vieux bar puant l'alcool. Ce bar rempli d'un tas de personnes qui s'amusaient et qui semblaient prendre leur pied. Il les observait vivre la « meilleure soirée » de leur vie d'après ce qu'ils gueulaient depuis dix minutes, à croire que cette soirée était bonne pour tout le monde sauf lui. En même temps comme pouvait elle l'être ? Ça faisait maintenant jours pour jours presque six ans que l'accident avec Mei était arrivé. six ans de regrets, d'amertume et surtout de dégoût envers lui-même. Il avait eu beau se reconstruire et se stabiliser à nouveau grâce à l'aide précieuse de ses proches, il ne parvenait jamais à se détacher complètement de cette culpabilité qui le rongeait et le rendait un peu plus dingue tous les jours. Il s'en voulait limite de pouvoir respirer et surtout d'avoir accès à un minimum de bonheur à travers ses amis, à croire que cela lui restait interdit malgré le fait qu'il savait pertinemment que Mei allait bien. Il n'avait et n'aurait sans doute jamais fini son expiation s'il s'écoutait. Si Yuki était là, elle le tuerait pour avoir ses genres de pensées. Mais il n'y pouvait rien, c'était plus fort que lui. Il était comme emprisonné dans cette eau obscure de regrets qui n'attendait qu'un moment de faiblesse de sa part pour le noyer à nouveau comme il y a cinq ans. Alors, au lieu de se battre ou même de saisir une main salvatrice, Ryu avait penché pour la solution de facilité : la drogue et l'alcool, A croire qu'il se plaisait bien dans son mutisme et sa souffrance vous me dirait. Avec elles, il pouvait oublier le temps d'une soirée toutes les merdes qui composaient la tragédie qu'était sa vie. Mais ici, ce n'était encore qu'une excuse de plus pour justifier sa fuite de la réalité et surtout son addiction pas assumée. Il saisissait son énième verre, car ça faisait déjà un bon moment qu'il ne les comptait plus ; et le buvait d'une traite. Blasé par toute cette joie sur laquelle ses yeux remplis de tristesse se posaient. Avaient-ils vraiment besoin de l'afficher à ce point ? Il soupirait, l'alcool ne lui réussissait pas vraiment ce soir mais, vu qu'il était à court de ses petites pilules magiques, il n'avait eu guère le choix. Alors, qu'il allait commander un autre verre, le gérant refusa de le servir et ce malgré les demandes incessantes qu'il avait tenté de faire avant de commencer à perdre patience. D'ailleurs, il avait sans doute été trop loin car rapidement il se retrouva dehors dans la rue. Géniale. La meilleure soirée de sa vie, il n'y avait pas à dire c'était le pied ! … Même mort, son sarcasme légendaire marchait encore apparemment . C'est donc tout naturellement qu'il se dirigeait vers la fac, histoire de dessaouler un peu avant de rejoindre son appartement et surtout histoire de ne pas inquiéter Yazu. Il marchait donc cinq bonnes minutes sans vraiment regarder où il allait. A un moment il sentit son téléphone vibrer dans sa poche, machinalement il l'ouvrit et vit le nom de Yuki, pas en état de dérocher il le laissa vibrer avant de le remettre dans sa poche. Demain elle allait le tuer, mais il s'en foutait pour le moment. En le remettant dans sa poche il sentit un cachet. Tout heureux et déjà pas mal mort, il saisit la pilule magique et la mit directement dans sa bouche. L'idée du siècle. Rapidement il fit un bad bien violant et s'écroula sur le sol. Est-ce que sa chienne de vie allait prendre fin ce soir ? c'est tout ce qu'il pensait avec le fait que Yuki et Yazu allaient le trucider si c'était le cas. Après ça c'était le noir complet.
Ses paupières sont lourdes, son esprit est encore embrumé. Rapidement il cherche où il est. Mais malgré le nombre fois où il parcourt la salle des yeux, cette dernière lui reste inconnue. Complètement paumé il il prononce machinalement « Putain, mais je suis où là ? ». Il se souvient du bar et de la pilule, mais après c'est le trou noir. Comment il est arrivé là ? Il commence à se redresser et remarque enfin qu'il y a une personne à ses côtés. Un gars plus vieux que lui à première vue. Rapidement ses yeux sont attirés sur sa veste posée un peu plus loin. Il n'avait pas le souvenir de l'avoir retiré. Ses yeux commencent à faire des allers retours entre la veste et le gars qui est un petit peu trop près de lui à son goût. Alors comme ça, c'était ce genre de personne. Et voilà, encore un adulte de plus qui fait le gentil pour se donner une bonne image avant de demander quelque chose en retour. A croire qu'ils sont vraiment tous des pourris. Blasé, Ryu se tourna enfin vers lui, le regarda de haut en bas et lui dit « Vous savez, ce n'est pas parce que vous m'avez ramassé je ne sais pas où que je vous dois quoi que ce soit. » la langue de vipère était lancée « Alors, au lieu de me déssaper au calme quand je suis inconscient, dégagez rapidement et laissez-moi partir avant que mon poing se loge bien gentiment dans votre gueule » et on n'était pas prêt de l'arrêter apparemment « Car, vu comment vous avez l'air de faire partie de cette catégorie de personne à mettre une tonne de crème bien chère et à prendre soin de lui, ça risque d'être fâcheux pour vous non ? » S'il y a bien une chose qu'il déteste, c'est les adultes qui utilisent les plus jeunes et ça il allait rapidement le faire comprendre à ce gars.
Je le fixais , une certaine lueur d'inquiétude dans le regard. Je suis ce genre d'homme qui veut faire le bien autour de lui , qui n'est jamais méchant de façon gratuite , qui se préoccupe des autres de la même façon dont il voudrait que l'on se préoccupe de lui. Mon nouvel invité ouvre les yeux , il est perdu. Je n'en attendais pas moins. Je serai perdu moi aussi si je me réveillais dans le salon d'un inconnu. Je lui tends le verre d'eau , le regardant avec ce regard que j'avais lorsque Shinzo tombais et ce faisait mal , inquiet et rassurant. « Tu devrais boire un peu d'eau » ma voix était chaude , et se voulait calme.... mais pourquoi garder mon calme ? Son flot de parole m'avais scotché , je ne savais pas quoi dire . Il ne me connait pas , il me juge avant même que je n'aie pu ne serais-ce que lui dire mon prénom. Je comprends sa réaction , mais être aussi agressif ne servira à rien.... me devoir quelque chose ? Qu'est ce qu'un gamin comme lui peut bien m'apporter de toute façon. «Te déssaper ? J'avoue , je voue un fantasme immense pour les gars à moitiés mort devant chez moi » Sarcasme ... pourquoi je me laisse aller dans ce jeu ? Peut être parce que je me sens blessé par ses paroles. Comme si j'étais ce genre de personne à faire les choses en attendant forcement une contrepartie. Je soupire un peu , lui tendant toujours ce verre d'eau qu'il devrait boire... mais il continue sur sa lancer. Fâcheux pour moi ? Et c'est alors que j'étais assis sur le canapé , à côté de lui , que je me relève et le regarde avec un aire de défis. « Vu que -MonsieurJeSaisTout- semble si bien me connaître , je lui propose de venir ... et de me frapper » ... si ça peut lui faire du bien. vexé ... voilà ce que je suis ! Ce garçon que je voulais simplement aider par pure serviabilité m'as rabaissé sur à peu près toutes les facettes de ma personnalité. Donc d'après lui je serais un profiteur superficiel qui en plus de cela serait un pervers ... non mais je rêve ? Je soupire lentement , le regardant plus intensément. « Écoute , je voulais juste te filer un coup de main, ne pas te laisser à terre dehors alors que j'ai un canapé vide chez moi. Je t'ai enlevé ta veste, car ... au cas où tu ne l'aurais pas remarqué , je n'ai pas vraiment activé la clim... et il fait plutôt chaud » Mon discours , annoncé avec une telle sincérité , un tel calme, fut très certainement inutile. Ce jeune garçon semble borné , colérique , mal ... et malgré le fait que mon ego ait pris une claque ... je ne peux que me sentir intrigué. Alors que j'attendais sa réaction à mes précédente parole , je ne pouvais m'arrêter de penser à la raison pour laquelle il était là , dehors , sur le sol. D'où vient son mal-être ? Pourquoi boit il autant ? Car je devine que, s'il ne se sent pas plus mal que ça après un semblant de coma éthylique , c'est que forcement il en a l'habitude. Mon regard c'était , sans que je ne m'en rende compte , transformé en un regard remplis de questions et d'incompréhensions.