C'est un mode de vie auquel on échappe pas, même avec un deux de tension et le cerveau proche de l'état végétatif, on se retrouve un jour, comme un vrai tokyoïte, à courir les rues après le temps qui passe. Qui file, toujours un peu trop vite. Entre les métros jamais en retard, les taxis pied au planché et les cravatés endimanchés et prêts à marcher sur les pieds pour avoir un centième de seconde d'avance sur tout le monde... Bienvenue à Tokyo ! A force d'arpenter les grandes avenues et de traverser un peu n'importe où au beau milieu de la mêlée, on tombe sur des endroits improbables et c'est comme appuyer sur pause. Entre une bière fraiche et un café glacé, entre une pâtisserie des plus fade et un thé savoureux, les gens flânent. Dans des rues tellement étroites qu'on n'oublie pas vraiment où on est non plus, se bourrer dedans comme des rugbyman esseulés c'est tout un style à Tokyo. Mais c'est plaisant, les gens rient et sourient, ils entrent et sortent de bâtiments que le temps à patiner et que les enseignes, rivalisant d'originalité, font clignoter. C'est un endroit plaisant pour celui qui n'a pas peur de la foule et du bruit, c'est un endroit plaisant pour celui qui aime être seul, mais toujours entouré. C'est là que Gaïa et ses jolies gambettes nues se baladent en quête d'un peu de répit. Paradoxal peut-être, mais elle est de celle qui trouve parfois l'apaisement dans le brouhaha et le monde en mouvement constant. Elle a l'habitude, elle aussi, elle court. Depuis toute petite en fait. C'était la gamine qu'on ne calcule pas vraiment, qui ne fait pas beaucoup de bruit, mais qui semble ne jamais pouvoir s'arrêter. Elle carbure à 5 heures de sommeil par nuit, parce que les forces du cosmos n'ont pas encore mis en place la journée de 30heures et que donc, c'est juste un tout petit peu trop court pour tout ce qu'elle veut faire. Ici, le plan est simple: se rendre dans ce bar-café de l'autre côté de la rue. Un endroit familier. Non seulement parce qu'elle y va souvent, mais également parce que l'ambiance y est tellement américanisée que la moitié de l'université y a élu résidence. Pour le dépaysement on repassera, mais ce n'est pas forcément ce qu'elle recherche de toute façon. Au contraire, ce qu'elle recherche c'est un lieu familier où elle peut laisser s'envoler son esprit.
La porte à peine ouverte, une musique de fond lui titille déjà les tympans. Celle de dizaine de jeunes ça et là conversant dans toutes les langues entre des chaises hautes et des box à banquette dont l'intimité est toute relative. Le challenge, après s'être faufilée entre le billard et le jeu de fléchette où des personne faussement familières s'enjaillent, c'est de se trouver un endroit tranquille où poser son sac, sortir son carnet de croquis et rêvasser le crayon à la main et un thé glacé au bout des lèvres. C'est à peine si on la remarque lorsqu'elle trouve son bonheur et s'y rend d'un pas sûr, mais élégant, laissant flotter derrière elle sa courte jupe bleue électrique et ses longs cheveux ébènes. Tout au plus elle laissera sur son passage un doux parfum vanillé et le bruit étouffé de ses escarpins sur le carrelage. Et c'est pas plus mal comme ça, parce qu'enfin installée dans son coin, à coucher sur le papier des bouts de son monde intérieur, elle ne demande rien à personne. Pas même au monde qu'elle laissera tourner sans elle, jusque une heure ou deux. Pas plus. Elle a encore un cours à suivre, un entrainement de kickboxing où se rendre, des recherches à la bibliothèque à faire, un rendez-vous amical à honorer, une machine à faire tourner, ses parents à appeler, des courses à faire, une recette nouvelle pour le club de cuisine à tester, son lapin à nourrir et une journée suivante à préparer. Il n'est jamais que 17h00 après tout...
Fuji Hide
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# Re: bubbles ~ ft. Hide & In Ho - Sam 13 Aoû - 14:21
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▬ IN HO & GAÏA▬
Depuis l'enfance on apprend à vivre dans cette foule opaque, presser par le temps. On bouscule, on rit. On connait les enseignes qui changent pour attirer l'oeil. On arpente les rues seul ou avec des amis. Se donnant rendez-vous pour un rien. C'est ça Tokyo, un jour on sait qu'on ressemblera à tous ces gens qui essayent d'attraper le temps, une seconde est toujours ça de prit. Jamais quelqu'un n'arrivera en retard, car nous sommes ainsi. Même si pour ça, on sèche les cours à quoi bon se présenter vu qu'on prendra des notes pour nous. C'est ce que je me dis en rentrant dans ce bar, le bar où on croise d'autres étudiants mais aussi des professeurs. C'est le lieu où on se donne tous rendez-vous parfois on apprend mieux ici qu'à écouter un vieux débris nous narrer l'un de ses livres. Oui, un jour je serai certainement comme eux mais pas maintenant, pas en cet fin d'après midi. Mon esprit est ailleurs après tout, parfois je me dis que je n'aurai pas dû me laisser embarquer dans les idées de mon coloc puis quand je le regarde, je me dis que sans moi pour lui tenir les pieds sur terre, pour le couvrir à la moindre de ses conneries, il ne serait pas lui. Mais c'est aussi la même chose, sans lui, je ne serai pas moi. On s'est trouvé, bien trouvé. Toujours l'un pour l'autre, jamais l'un sans l'autre. Il est ce que mon propre frère n'est pas pour moi, ce que l'autre n'est plus depuis qu'il est parti. Mon frère de coeur, celui pour qui me tire vers le bas ou le haut.
On franchit la porte en rigolant, pauvre fille qui a dû se demander ce qu'on lui voulait. Ils devraient être habituer maintenant après tout, on est connu pour trop de chose à la fois. Un sceau d'eau glacé, c'est ce qu'il leur faut pour se réveiller, je te dis. La conversation est la même entre In-Ho et moi depuis la rentrée, les bleusailles. Ceux qui pensent être digne d'être des Beckhams. Si au moins, ils s'étaient retrouvés à l'époque où nous étions nous mêmes des bleus, ils suffriraient moins. Y a cinq ans d'ici, ceux qui s'occupaient de nous, ne s'entendaient pas. Donc c'était calme, puis on est arrivé avec nos idées, et là, les potentiels David ont reculés. Eux qui étaient nombreux ne se retrouvent plus qu'une vingtaine. Si ça se peut demain, il n'en restera que quinze. C'est ainsi, un tri se fait naturellement. On fait tout pour qu'ils dégagent d'eux mêmes. Les plus faibles ont en veut pas, après tout, nous sommes l'élite, nous avons un certains standing à tenir, une réputation à garder.
Mon regard se pose sur l'une des tables de billards. Je la montre d'un coup de menton à mon partenaire. On s'avance posant nos affaires sur la table. Une partie vient de commencer? C'est pas ce qui va nous déranger. Je leur fais signe, In-Ho fait certainement la même chose. Jamais on ne nous contre dit. Tout le monde sait que c'est notre table non? Qu'est-ce qu'ils viennent encore y jouer dessus? On commence à jouer une partie, comme ça pour du fun avant de commencer aux choses sérieuses. On ne compte pas les points, pas de compétition entre nous quand on joue aux billards. Après tout, ce n'est qu'un simple échauffement.
Puis soudainement les choses sérieuses commencent. Celui qui gagne la partie doit les réveiller à trois heures du matin. Ca te va? L'un réfléchit l'autre chiant, c'est ça notre duo de choc. Pourtant, je lui lance le défi quand une fille me bouscule pour se faufiler entre les tables. Je tourne ma tête et la suit. Un sourire annonçant que j'ai trouvé ma proie apparait sur mon visage. Ou bien, celui qui arrive à se faire miss belle jambe pourra dormir ce matin, qu'est-ce que tu en dit?
Je n'attends pas de réponse, vu que je sais qu'il refusera pas ce genre de défi. Faut dire qu'elle est assez mignonne à regarder la demoiselle. Alors je lui donne la queue de billard, lui tire la langue à sa remarque et m'avance à la table de la belle. Sans rien dire, je m'installe devant elle. La regardant avant de me reculer pour laisser une place à In-Ho. Excuse-nous mais le bar est bondé est c'était la seule table où il restait encore des places. Je ne mens pas. Puis, tout le monde sait que je ne mens jamais, j'omais juste de dire la vérité. Tu veux boire quelque chose? On te l'offre pour nous faire pardonner de t'importuner. Même si elle n'a pas envie de nous voir, elle fera comme toutes les autres, elle acceptera car vu le prix d'un verre d'eau ici, on ne refuse jamais quand quelqu'un propose. Il est 17h15, la soirée n'a pas encore commencé.
Baek In-ho
david beckham
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# Re: bubbles ~ ft. Hide & In Ho - Mar 16 Aoû - 22:06
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Tandis que certains se pressent par peur de manquer de temps, moi je pars plutôt du principe qu'il faut profiter de la vie doucement, savourer chaque instant. Inutile de se stresser, la vie est courte certes mais je me vois mal à vingt-deux ans, avec des cheveux blancs, incapable de se poser sur un canapé, avec une bière dans la main, à mater le ciel se recouvrir peu à peu d'un rideau d'étoiles. Je suis peut-être un peu trop utopique vu ma vision, mais je suis no prise de tête, j'ai tellement vécu que je profites.
Il est encore tôt, et j'ai encore quelques cours derrière moi mais vu mes moyennes, je peux bien profiter de m'absenter, au pire, mes sbires habituels prendront les notes pour moi, ils sont fidèles vu ma popularité. Je me mouve jusqu'en ville, là où le bar s'imposant comme celui des élèves de l'université, voit son petit néon discret s'illuminer. Décidant de prendre mon temps, je prend en fraude le bus - ce n'est pas l'argent qui manque mais le soucis du détail, la petite adrénaline qui n'est rien -, scrute les personnes qui s'y installent, certaines préférant rester debout par mesure de prudence, une petite dame se voit proposer une place assise plus accessible, et je me dis que tout le monde n'est pas aussi insensible dans ce bas monde. Le front collé à la vitre, je lorgne sur les magasins, les petites maisons et finit par fermer les paupières l'espace de quelques secondes, histoire de me replonger dans mes souvenirs, les bons, ceux que j'ai peu en mémoire et aussi brièvement qu'il est apparu, mon sourire disparait lorsque je vois la devanture du fameux bar à l'horizon. Je descend, à l'aise, heureux de me retrouver dans mon élément, mais c'est mon Bro qui accapare mon attention, posant une main sur son épaule, nous pénétrons à l'intérieur, les mains dans les poches, une discussion si fluide s'insinue entre nous, comme-ci on ne s'était jamais quitté. Deux heures, c'est le temps où l'on a été séparé, deux heures de cours interminables. Je sais que j'ai pas mal d'influence sur lui, peut-être de la mauvaise, je n'y ai jamais prêté une grande attention, mais quoique nous faisons, nous sommes toujours fourré ensemble, un frère de cœur et dieu sait que mes frères sont plus important que l'amour. Un sceau d'eau glacé, c'est ce qu'il leur faut pour se réveiller, je te dis. J'éclate de rire, nous sommes encore et toujours sur nos plans pour satisfaire nos tortures sur la bleusaille et Hide est très doué côté imagination. Je sais qu'avec lui à mes côtés, les David garderont leur standing jusque-là conserver.
Je le suis jusqu'à notre table de billard, certes quand elle est libre, ils peuvent en profiter mais ils devraient savoir en effet que lorsqu'on ressent notre présence, faut s'abstenir d'être autour d'elle, sauf pour nous admirer. Faut croire qu'ils comprennent pas les leçons. Et la partie démarre, pour le fun, comme à chaque fois qu'on commence mais bien vite, on sait très bien qu'on va partir en pari, histoire de pimenter, se donner un objectif intéressant. Ou bien, celui qui arrive à se faire miss belle jambe pourra dormir ce matin, qu'est-ce que tu en dit? Et j'avoue que celui-ci est nettement plus alléchant ! Posant mon regard ailleurs que sur les boules - même-si certaines me font de l’œil - je scrute de haut en bas la demoiselle en question, restant un moment sur ses jambes que je verrais bien écartées, autour de moi, sur mes épaules, et pouvoir savourer de les sentir se serrer à mon cou. Me mordillant les lèvres, je finis mon coup de maître et pose la queue de billard pour rejoindre mon compère, le dragueur de service. Il ne fait pas partie des Beckham pour rien, on a du faire je ne sais combien de coups ensemble. Je finis par poser mes fesses à ses côtés, juste en face d'elle, et lui balance un sourire charmeur - comme j'ai l'habitude de l'utiliser - avant d'interpeler la serveuse pour passer la commande. Alors qu'elle s'abaisse pour m'entendre - je faisais mine de parler fort, pour qu'elle tombe dans mon petit jeu -, je lui chuchote à l'oreille que j'aimerais bien faire plus ample connaissance. Je sais que faire ce genre de démonstration devant une autre n'est pas vraiment flatteur ni recommandé mais je n'ai pu résisté. Mon attention se repose doucement sur la demoiselle de notre pari, après que j'ai fini de passer la commande, je connais la boisson de mon Bro et je devine ce que les filles prennent en général. Que fais une charmante demoiselle, ici toute seule ? Ce n'est pas le lieu le plus propice au calme. Discrètement, je donne un coup de genou à Hide pour lui faire comprendre que son pari est accepté. Elle me plait beaucoup que je veux tenter, quand bien même je perds, je n'hésiterais pas à revenir vers elle pour combler ma faim.
Luong Gaïa
miley cyrus
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# Re: bubbles ~ ft. Hide & In Ho - Mer 17 Aoû - 1:21
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C'est toujours un peu le même cirque dans cet endroit qu'elle a choisi comme refuge pour quelques heures. On rentre, on sort, on boit, on cause, on rigole. D'une certaine manière, c'est réconfortant. On se fait bousculer par des gamins à la grosse tête qui se prennent pour des caïds parce qu'ils ont l'oreille percée et un tatouage ridicule placé à un endroit trop visible. On se fait accoster par des serveuses faussement sympathiques qui n'ont qu'une envie, finir journée. Et au fond, on les comprend, entourées d'éternels adolescents, elles doivent avoir plus de mains au cul que de pourboire, de quoi vouloir changer de métier. Les filles vous regardent de haut en bas à la recherche d'une méchante messe basse à partager avec un sourire pervers ou agissent comme si le monde se devait de vénérer l'air qu'elles respirent. C'est du cliché dans toute sa splendeur, c'est débile. Heureusement, il y en a qui ne rentrent pas dans le moule et ramènent un peu de réalisme à cette scène toute droit sortie d'un mauvais film américain. Ils sont une minorité parmi toutes ses copies conformes, mais c'est suffisant pour rendre le tout harmonieux, cohérent.
D'ailleurs en voilà deux de copies conformes, de clichés ambulants. Deux belles gueules au physique avantageux qui avancent entre les tables, entre les gens, comme si le monde leur appartenait. Gaïa s'en fout, quand bien même ils décident d'élire résidence sur la banquette face à elle. Elle n'y jette qu'un petit coup d’œil, les reconnait comme les deux lurons du billard, avant de retourner à son dessin avec un air absent. S'en foutre est peut-être des biens grands mots. Elle n'a jamais été à l'aise avec les inconnus, encore moins lorsqu'ils s'installent sans honte dans son espace personnel, dans sa bulle de solitude. Alors elle apporte rapidement une dernière touche à son croquis, referme son calepin avec délicatesse et relève son joli minois vers les deux jeunes hommes face à elle. Un soupir lui échappe. Pas à l'aise avec des inconnus et encore moins impatiente de leur faire la conversation. Alors elle les observe, sans un mot, sans ciller. Tout au plus on reconnaitra son air songeur dans le léger froncement de ses sourcils et cette mauvaise manie de hocher la tête légèrement sur le côté. Leurs visages lui sont familiers, mais ça ne l'étonne pas vraiment. Lorsque ses grands yeux sombres et froids caressent les lèvres charnues et les yeux rieurs de l'un; les contours secs et tranchants du visage de l'autre, elle cherche à mettre un nom sur ces inconnus un peu trop entreprenants à son goût. Même s'ils sont définitivement un régal pour les yeux, l'un comme l'autre. Mais il lui faut une situation, un contexte, une idée même minime. Elle est physionomiste, plus observatrice qu'on ne lui en donne crédit et elle revoit clairement l'un des deux courir autour du campus au petit matin lorsqu'elle aussi à un jogging à faire. L'autre lui rappelle furtivement ces heures volées où elle se faufile jusqu'au gymnase pour aller taper dans des sacs et le revoit fouler les tatamis l'air concentré. De loin, elle sait qui ils sont et ça la rassure un peu, juste un peu, juste assez pour hausser un sourcil d'un air espiègle et de jeter un œil au billard qu'ils viennent de délaisser. « Déjà fatigués ? Ou c'est la mettre dans le trou le problème ? ». C'est rhétorique comme question, mais puisqu'ils semblent vouloir jouer. Elle ne doute pas un instant que l'un des deux, ou les deux mêmes auront une réponse gonflée à lui donner alors avant qu'ils n'en ajoutent une couche, elle hausse nonchalamment des épaules. « Un soda. » Ajoute-t-elle sans plus de forme à l'intention du premier venu, observant du coin de l'oeil son compagnon, espérant que celui-ci aura trouvé intelligent de lui commander un truc du genre lors de son petit show de playboy et que la pauvre serveuse n'aura pas à retourner au bar rectifier le tire. Des petits princes de chez David et si elle est incapable de retomber sur leurs prénoms, elle sait déjà que c'est d'eux que parle la bleusaille tourmentée qu'on croise parfois dans de drôles de situations sur le campus. Ils peuvent se permettre de lui offrir un soda et puis elle, elle peut se permettre de leur accorder quelques minutes de son précieux temps. Il n'est jamais que 17h20 et si elle ne sait pas encore trop où se positionner entre l'exaspération et l'amusement, elle doit bien avouer que leur petit jeu a su piquer son intérêt. A vif.
Fuji Hide
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# Re: bubbles ~ ft. Hide & In Ho - Ven 19 Aoû - 17:15
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A un moment de la vie, les jeunes arrêtent des jeunes pour devenir ces gens qui courent après ce temps. Certains le font depuis leur plus tendre enfance même. Puis, y a les privilégiés, ceux qui savent que c'est eux qui font la loi, qui sont les leaders. Certains seront des patrons d'entreprises, d'autres des ministres. Pour l'instant, ils font tous croire qu'ils étudient dans l'une des universités du pays alors que la plupart son occupé à mener leur vie et leur entourage d'une main de maître. Parfois, ils se rencontrent et là, tout ce joue. Mon regard se pose sur In-Ho, on aurait pu être ennemis et pourtant c'est l'inverse. Jamais l'un sans l'autre, toujours dans les mêmes coups tordus ou pas. Dès que l'un merde, l'autre est là pour le rattraper. Les heures peuvent nous séparer mais nous savons toujours qu'on se retrouvera pour discuter de stratégie, quoi que c'est plus sur truc. Parfois je me fous de sa gueule en l'imitant quand il donne des ordres à son équipe. Et à l'heure actuel, il n'arrive toujours pas à m'imiter quand je donne des ordres à mon équipe. Logique, nous n'avons pas de tactiques et nous ne pouvons pas tricher, sauf acheter l'adversaire. Chose que je me refuse de faire.
Dans le café, on fait dégager des jeunes de notre table reprenant notre discussion sur le bizutage des bleus. Quand cette fille passe à mes côtés. A la place de jouer, mon regard la suit, admirant ses jambes. C'est là que je propose de changer le défi. Le premier qui se la fait. Je lui laisse le temps de la détailler avant de m'installer devant elle.
Son regard me fait sourire, oh une timide. Intéressant, voyons voir combien de temps elle va réussir à tenir avant de craquer. Je m'excuse, lâchant le baratin habituel. Après tout, nous sommes un peu sur notre terrain de chasse, vu que les filles ne viennent pas dans ce genre d'endroit, pas assez chic pour elles. La moindre des politesses est de lui proposer une boisson, c'est pas trop le genre de chose qui va nous déranger après tout. Même si le prix est cher, je connais d'autres établissement où le prix est plus élevé que ça. Mon regard toujours sur elle, je détaille son visage et ne dit rien quand elle hausse un sourcil. « Déjà fatigués ? Ou c'est la mettre dans le trou le problème ? » Oh! Une joueuse. In-Ho drague la serveuse ~pour pas changer ~ et je réponds donc à la provocation avec un grand plaisir. Oh on préfère changer de trou. Mon voisin me donne un coup de genou pour me faire comprendre qu'il accepte le défi. Donc que le meilleur gagne. « Un soda. » J'espère pour lui qu'il a vu juste pour la boisson, sinon, je sens qu'elle va nous filer entre les doigts. Que fais une charmante demoiselle, ici toute seule ? Ce n'est pas le lieu le plus propice au calme. Je cache un sourire derrière la main avant de faire semblant de soupirer. In-Ho, In-Ho, In-Ho. On en a déjà parlé. On se présente avant. Je pose mon coude sur l'épaule de mon voisin de banquette, et regarde la fille en fasse de moi. Je suis Hide, le co-capitaine de l'équipe de combat et l'autre là. Je le regarde et le décoiffe. In-Ho, n'est rien d'autre que la mascotte du campus. Le beau, le hégélianisme, le mec que toutes les filles idôlatres. Le capitaine de l'équipe de football américain, j'ai nommé In-Ho." Ouais, j'en fais trop. J'aurai pu continuer à dire qu'il avait la réputation de ne pas être intelligent comme dans les films américains mais je mentirai, juste un peu. Et tu es en plus d'être charmante à regarder?
Baek In-ho
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# Re: bubbles ~ ft. Hide & In Ho - Lun 5 Sep - 17:56
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Je jette un regard aux alentours et j'observe les gens qui vont et viennent comme une fourmilière si bien ordonnée. On voit toujours les mêmes personnes qui charment leurs proies d'un soir, histoire de ne pas finir en looser, et de compléter leur tableau de chasse. Pari stupide qu'il met déjà arriver de tenter, et de gagner - sans me vanter, juste pure vérité -. J'aime ce cycle infernal de la routine, habitude tenace qu'on ne voit pas toujours et dont il est difficile de s'en sortir. Tellement plaisant lorsqu'on finit par briser et qu'on se laisser aller à l'imprévu, aux aventures et à l'adrénaline de l'inconnu. Quoi de mieux qu'une rencontre opportune au coin d'une rue, non prémédité mais amenant à des occasions incertaines qui nous font prendre notre pied au bout du chemin. J'aime cette sensation de ne plus rien contrôler mais d'en sortir tout de même vainqueur. Et c'est ce qu'ils recherchent ici, flâner pour combler leur solitude et apporter à leur vie une satisfaction intéressante.
Je ne peux m'empêcher de rire à leur réplique de sous-entendu, ça parle de trou au premier contact, c'est du beau, après tout, elle n'a pas l'air aussi timide qu'on a de la première impression en la voyant passer à côté de nous. On va peut-être s'amuser, ça manquait un peu d'ambiance justement, alors pourquoi pas rentrer dans son jeu, c'est que j'ai un pari à gagner aussi ! Le pire, c'est que je sais pas si je dois être vexé, mal à l'aise ou éclater de rire à nouveau lorsqu'il me présente. La coqueluche de l'université en somme s'il veut résumer. J'ai l'air de passer pour un imbécile qui s'est pas parlé tout seul et qu'on a besoin de vanter. Non parce que je le sais que je suis beau, et c'est pas ma réputation de charmeur qui va contredire ses dires, après tout, j'ai du me taper déjà pas mal de monde - sans que ma petite-amie ne soit au courant, vaut mieux pour mes bijoux de famille - et ils n'avaient pas l'air déçu de mes talents.
Bref, je reprend le fil de la conversation, il est hors de question que je sois éjecté d'office par mon Bro. Pour m'être un prénom sur cette jolie demoiselle. Je reprend ses paroles pour les compléter. Tu pourras te vanter d'avoir été draguer par les deux beaux gosses. Mes chevilles ? Elles vont très bien, je n'ai même pas besoin de me pencher pour le vérifier, elles ont tellement l'habitude et ne s'en portent que bien. Je lance un regard pour voir si nos boissons sont sur le point d'arriver avant de poser mes coudes sur la table, de me pencher en avant - faisant retomber le bras de mon pote dans le vide - et pose mon menton entre mes mains pour l'observer, un sourire placardé sur mon visage. Tu dessines ou écris ? Je lui demande en lançant un signe de la tête vers son petit calepin posé sur la table. Bien que je lui demande pour la forme, ma curiosité est piqué au vif malgré tout.