- C’est quoi Dieu ? - Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.
Les fêtes, ce n’étaient pas trop mon truc. J’avais tendance à boire un peu trop et ce soir ne faisait pas exception. Je ne savais plus combien de verres je m’étais enfilé depuis le début de la soirée. Sûrement un peu trop vu mon état d’ébriété avancé. C’était un moyen d’oublier toutes les merdes qui me tombaient dessus et la façon que j’avais de les extérioriser. La violence berçait mon enfance et je n’avais connu que ça. Je l’avais dans le sang, dans les gênes. C’était une partie de moi dont je ne pouvais pas me débarrasser. Elle me collait à la peau, elle me bouffait de l’intérieur. J’avais chaud, les vapeurs d’alcool me montaient jusqu’aux joues et j’avais besoin d’air. Je titubais en essayant de rejoindre la porte pour sortir. Il me fallait de l’air frais tout de suite, ou j’allais finir par exploser. Je sentais que j’avais presque atteint ma limite. J’étais complètement bourré, à la frontière entre loque et déchet.
Je laissais le vent caresser ma peau brulante. Je passais une main dans mes cheveux pour dégager mon front. Je ne savais même pas comment je faisais pour tenir encore debout. Je laissais mes pieds m’entrainer sans réfléchir où j’allais. Je n’avais jamais été très doué pour réfléchir. Je n’étais pas stupide, j’avais simplement la flemme. Les études ça me gonflaient et si j’étais là c’était simplement pour éviter de me faire tuer. Si je quittais la fac, mon père me fracasserait le crâne. Je le savais. C’était sa façon de m’élever. Je commençais à voir flou et je poussais la première porte devant moi. Je ne connaissais pas cet endroit et je compris rapidement pourquoi. La piscine. Je n’y avais jamais mis les pieds étant donné que je ne savais pas nager.
J’étais trop éméché pour laisser ma peur prendre le dessus. Ce serait enfin l’occasion de mettre les pieds dans l’eau. Je me baissais pour retirer mes baskets et me retrouvaient le cul par terre. Mon équilibre venait de se faire mal malle, et je ne pouvais m’empêcher de rire. Je me relevais difficilement pour m’approcher du bord de la piscine. Ce n’était que de l’eau. J’avais cru mourir ce jour-là, lorsqu’il avait plongé ma tête dans la baignoire. Sa main appuyait tellement fort que je ne pouvais pas relever la tête. J’avais manqué d’air, et pour la seule fois de ma vie, j’avais prié pour que ma mère soit là.
Je m’agenouillais et tendais la main pour glisser mes doigts dans l’eau fraîche, c’était agréable. Jusqu’à ce que je me sente partir en avant. Je me retrouvais empêtré dans mes vêtements trempés, je n’arrivais pas à bouger correctement, j’agitais mes bras dans tous les sens. J’arrivais à remonter à la surface de temps en temps et je commençais à paniquer. J’étais terrifié, toutes les images, les sensations me revenaient en pleine gueule. Et après tout, est ce que je ne méritais pas de crever. .
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# Re: Back to you [ft Kazuya] - Sam 13 Aoû - 23:41
Back to you
Kazuya & Akira
De la maison des Steve Jobs, on pouvait entendre au loin les basses gronder. Il devait y avoir une fête pas loin mais, avec tout ce boucan, il m'était impossible de dormir. Réveillé, je tournais dans ma chambre à la recherche d'une activité. Jouer à des jeux? Je n'en avais pas envie, ni même regarder une série ou un film. J'avais allumé mon alien wear pourtant. Fixe devant l'écran, la musique que j'entendais au loin me donnait envie de composer. J'ouvris donc mon logiciel, branchais mon clavier, ma console relié à ma commodor et deux game boy. Je tapais aléatoirement sur les boutons mais rien. Aucune idée, aucun son digne de ce nom y sortait. Résigné, j'éteignis mon ordinateur. Peut être que j'avais fait le tour de mon travail musical? Peut être fallait-il que je trouve quelque chose, un plus qui pouvait me dédifférencier des autres compositeurs de 8-bit. C'est donc avec mon micro-enregistreur dans la poche je sortais m'aérer l'esprit. Peut être qu'en me baladant dans le campus, à écouter les bruits de la nuit, une idée surgira de mon esprit.
Chaussettes, sandalettes aux pieds, je traînais les mains dans les poches à la recherche de quelque chose d’intéressant. J'étais attentif au moindre bruit autre que le vieux boom boom d'une techno qui avait mal veillit qui semblait émaner de la maison des David. Je dépassais les habitations pour arriver vers les terrains sportif. Là, la piscine s'offrait à moi. Pourquoi pas. A cette heure-ci, il n'y avait personne, je pouvais être tranquille. Je m'installais au bord, assis en tailleur. Je fermais les yeux pour me concentrer sur le clapotis de l'eau contre la paroi, me faisant bercer par le bruit du filtre. Ok! Je tenais peut être quelque chose en fait! J'ouvrais les yeux, m'installant à quatre pattes pour tendre mon micro à quelques centimètre de l'eau. Je n'utiliserai pas le son du courant artificiel, mais il m'inspirera peut être pour composer quelque chose qui transporte mon public, puisse les faire planer.
Absorbé par mon enregistrement, je n'entendais pas, ne voyais même pas que je n'étais plus seul au bord de la piscine quand soudain, un gros "Plouf" se fit entendre. Par réflexe, je relevais mon micro d'un geste nerveux de peur qu'il prenne l'eau. Je relevais la tête, voyant un homme à l'eau. Il semblait être en train de se noyer. Sans réfléchir, je posais mon enregistreur pour plonger à sa rescousse. Il n'était pas très loin du bord mais se débattait. Pas le temps de regarder de qui il s'agissait, je devais vite le sortir de l'eau. Avec ma force légendaire de poulet crevé, j'avais du mal à le contenir. Mes bras autour de sa taille, je le tirai comme je pouvais vers le bord, me prenant des coups de coude dans le nez. Face à la douleur, je restais silencieux. J'avais l'habitude des coups, un de plus un de moins n'aurait pas fait la différence alors je me contentais de nager lentement. Il eu pourtant le coup de trop lorsqu'il fit tomber mes lunettes à l'eau, me rendant donc partiellement aveugle. Je ne voyais plus rien, que des formes. Je devais faire confiance à ma mémoire pour nous diriger en sécurité. Enfin vers le bord, j'utilisais la poussé d’Archimède pour le faire sortir en premier, poussant ensuite sur mes bras pour sortir. J'avais du mal, beaucoup de mal. Le sport ce n'était pas mon truc, la preuve en était que même poussant de toute mes forces il me fallu plus d'une minute pour sortir.
Je me posais près du garçon, l'installant sur le côté pour lui faire cracher l'eau qui avait avaler sans qu'il s'étouffe. "Ça va? Rien de cassé?" Question idiote. Il n'avait pas l'air d'aller bien, mes mots pouvaient lui paraître stupide et pourtant, c'était pour lui faire comprendre qu'il n'était pas seul, qu'il pouvait me demander n'importe quoi, s'il avait besoin d'aide. Ma main venait caresser son dos, j'avais lu quelque part que cela montrait à quelqu'un en difficulté que l'autre compatissait à son mal puis avouons le, sans mes lunettes, j'avais besoin de sentir une présence proche de moi pour me guider. .
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- C’est quoi Dieu ? - Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.
Je n’arrivais plus à respirer, je sentais l’eau dans ma bouche, le chlore au fond de ma gorge. J’avais envie de gerber. Je n’arrivais pas à me calmer et mes fringues mouillées me donnaient l’impression de peser une tonne. Ce serait un problème en moi pour tous ceux que je torturais et ce serait un soulagement pour moi de ne plus avoir à plier sous les coups de mon père. L’alcool dans mon sang m’empêchait de réfléchir et la panique me coupait le souffle. Je ne me rendais même pas compte de ce bras autour de ma taille. Je continuais simplement à me débattre, complètement terrifié. Je voulais qu’il me lâche mais je ne voulais pas me décrocher de lui. Je ne savais pas qui était là ni pourquoi. Je voulais simplement sortir d’ici. Plus jamais. Plus jamais d’eau.
Je m’écrasais sur le sol et j’étais incapable de respirer. Une fois sur le côté je toussais pour évacuer l’eau dans mes poumons. Je ne savais vraiment rien faire seul. J’avais eu besoin d’aide pour ne pas me noyer dans une putain de piscine. Je me faisais vraiment pitié. Mes cheveux trempés me tombaient sur le front et m’empêchait de voir clairement à qui j’avais affaire. Je restais à quatre pattes le temps de récupérer mes esprits. Je tremblais. Je ne savais pas si c’était le froid ou la peur. Sûrement les deux. Je relevais la tête pour découvrir mon sauveur et je manquais de m’étouffer une seconde fois. Le taré de Kazuya. Mais qu’est-ce qu’il foutait là. Ce mec ne pouvait pas m’avoir sauvé la vie. Ce n’était pas possible. Je m’asseyais pour mieux l’observer. Il n’avait pas ses lunettes. Il ne voyait rien. Je le savais parce que je les lui avais volé ou cassé de nombreuses fois. Je ne pouvais pas le laisser me voir dans cet état, mais j’étais encore trop choqué pour lui mettre mon poing dans la gueule. Je me redressais légèrement et tendait le bras pour attraper son col et l’attirer au sol à côté de moi. J’approchais mon visage du sien.
« Tu parles de ça à personne ok ? C’est bien clair dans ta tête de piaf ? »
Bordel. Il était beau. Je le lâchais d’un coup, dégoûté par ma pensée. Kazuya ne pouvait pas me faire de l’effet. Je devais avoir quelques séquelles. Je baissais la tête pour regarder mes mains. Je tremblais plus qu’un type atteint de parkinson. J’attrapais son poignet tentant de dissimuler ma peur. Je ne voulais pas rester seul. Pas maintenant. Je m’essuyais le visage de ma main de libre. J’étais gelé. Il était plus fragile que moi, il devait sûrement crever de froid aussi. Mais j’étais un putain d’égoïste et je voulais qu’il reste avec moi. Juste un peu.
« Tu bouges pas. »
C’était plus un ordre qu’une demande, mais je n’avais jamais su lui parler. Depuis toujours il me mettait hors de moi et je ne comprenais pas pourquoi. C’était viscéral, ça me prenait aux tripes ce besoin que j’avais de le maltraiter. Je l’observais alors qu’il ne pouvait pas me distinguer. Ses vêtements lui collaient à la peau et je pouvais distinguer ses formes. Il était fin, c’était facile de le briser. Je ne voulais pas être faible devant lui. Mais là, à cet instant précis, j’étais juste un gamin terrifié, incapable d’être rassuré. Je n’avais jamais connu les bras de ma mère, je ne savais pas ce qu’était être consolé, choyé. Je ne connaissais que les coups et la violence et sur ce coup, tout ça m’était totalement inutile. Je serais un peu plus son poignet pour être sûr qu’il ne s’enfuie pas. Restes, ne m’abandonne pas. Détestes moi, mais ne me laisses pas. .
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Chô Kazuya
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Je ne faisais attention à rien. Je me concentrais simplement sur les va-et-vient de ma main sur le dos de l'inconnu. Je me voulais réconfortant comme les mœurs sociales l'indiquaient dans le texte que j'avais lu, probablement dans un magasine que j'avais trouvé dans la salle d'attente chez mon psychiatre. J'entendais le garçon tousser, cracher de l'eau. Je devais ne pas avoir été assez rapide pour qu'il crache autant. Un sentiment de culpabilité m'envahit alors. Je baissais les yeux. Ce n'était pas parce que j'étais presque aveugle que je devais ne manifester aucune honte de plus, baisser les yeux était même devenu une habitude chez moi. Se sentir coupable était mon quotidien. Après tout, beaucoup de mes connaissances me reprochaient mon comportement. Je devais être quelqu'un de mauvais sans m'en rendre compte, c'était probablement pour cela que je ne m'étais fait aucun ami dans ma classe lorsque j'étais au lycée. Une moue triste sur le visage, je fuyais quelque chose que je ne pouvais pas voir, qui pouvais être sur moi ou non.
Au bout de quelques minutes, l'homme mystérieux devait avoir reprit ses esprits. Je sentais sa poigne sur le col de ma veste, m'attirant au sol, vers lui. J'échappais un soupire de surprise à son geste avant de rester bouche-bée. Cette voix, je la connaissais. "B-b-b-bae..." Je bégayais son nom, Bae Akira. Une brute qui m'avait suivit toute ma scolarité. En arrivant à l'université, je pensais m'en être délivré, mais non, il était encore là, sur le campus et aujourd'hui, je lui avais sauvé la vie. Je tremblais comme une feuille, pas de froid, mais de peur. Ce garçon me reprochait beaucoup de chose. Sans m'en rendre compte, en première année de lycée, je me l'étais mit à dos et depuis j'encaissais ses coups pour me faire pardonner chaque fois que mon comportement avait été déplacé. A cet instant, je me doutais que je pourrais encore une fois goûter à la saveur amer de ses coups. J'y étais habitué et pourtant, l'idée me terrifiait. Tremblant de tout mon être, je ramenais mes mains vers mon visage pour me protéger. Ma poitrine me faisait déjà mal, avant même qu'il ait posé la main sur moi, quelques larmes commençant à couler. "P-p-p-p-pardon..." Je baissais la tête, implorant silencieusement sa clémence. "P-p-p-pro-mis." J'avais du mal à parler. Il était mon pire cauchemar, la personne qui en un regard me glaçait le sang et heureusement que ce soir, je ne pouvais pas le voir clairement. Mes mots prononcés, je sentais qu'il lâchait prise. Probablement pour me donner un coup d'avertissement. C'était ma seule chance de fuir, même en rampant sans mes lunettes ni mon enregistreur, je me sentais capable de m'éloigner le plus possible de cet endroit, faire comme si rien ne s'était passer, comme si je n'avais jamais été ici même avec les preuves évidentes de mon passage.
Je ne réfléchissais pas, me relevant sur les genoux pour m'éclipser. Trop tard. Je n'avais pas été assez rapide. Akira m'avait attrapé le poignet, le serrant de toutes ses forces. Cela faisait un mal de chien! Je grimaçais de douleur, pliant mon corps par réflexe contre le sol. "O-oui... P-promis..." J'étais coincé, je n'avais plus le choix. La douleur me lançais dans mon poignet me faisant à présent, en plus des larmes, couiner de douleur. Ma main libre, tremblante, attrapait timidement sa main. Il devait me lâcher, s'il continuait, il allait me casser le poignet et sans ma main droite, je ne pourrai plus prendre de note, plus jouer à mes jeux et pire encore, plus mixer. "S-s'il t-te p-plait. L-lâche..." Ma voix était faible, je me recroquevillais sur moi-même, tentant de glisser mes doigts dans sa main pour défaire sa poigne.
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# Re: Back to you [ft Kazuya] - Mar 16 Aoû - 22:47
Back to you
Kazuya & Akira
- C’est quoi Dieu ? - Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.
Putain de Kazuya. Ce type m’avait toujours perturbé avec son air idiot et ses grosses lunettes. Il était trop gentil, c’était énervant. Il était tout ce que je n’étais pas et je lui en voulais pour ça. D’un côté je préférais que ce soit lui qui me trouve. Je pouvais lui foutre la trouille et le manipuler. Il ne parlerait à personne de ce petit accident ou ma réputation en prendrait un coup. Je ne savais pas pourquoi j’avais ce besoin que les autres me trouvent cool ou effrayant. J’accordais trop d’importance aux regards des autres et c’était sûrement ce qui me rendait si débile. Il venait à peine de me reconnaître. Ce n’était pas difficile avec ma voix un peu trop grave et j’avais murmuré un bon nombre de fois des insultes à son oreille. Je ne supportais pas quand il se mettait à bégayer comme un chiot en détresse. J’étais tout de même fasciné par l’effet que je lui faisais. Cet idiot tremblait encore plus que moi.
Je n’avais rien fait qu’il tentait déjà de se protéger. En le voyant si faible face à moi je me sentais légèrement coupable de l’avoir traumatisé à ce point. Je lui faisais baisser les bras pour pouvoir le regarder, encore un peu. Je ne supportais pas de le trouver attirant. Aimer les hommes ce n’était pas normal et si mon père le découvrait, ce serait la fin pour moi. Je me mordais la lèvre en le voyant pleurer. J’avais failli crever et c’était lui qui se mettait à chialer. Il me fatiguait vraiment. J’avais envie de le secouer pour qu’il devienne un peu plus fort qu’une simple crevette. Plus il s’excusait plus je voulais lui en mettre une mais je n’avais pas encore retrouvé mes esprits. Je sentais encore l’eau s’engouffrer dans mes poumons et mon passé se mélangeait à mon présent.
J’avais besoin de quelqu’un près de moi et la seule façon que j’avais de faire était d’obliger ce pauvre type à rester. J’avais fait de sa vie un enfer et je voulais me reposer sur lui le temps de me sentir mieux. J’étais le pire des égoïstes. Je serrais sûrement un peu trop fort mais j’avais tellement peur qu’il s’en aille que je n’arrivais pas à relâcher ma poigne. Ses doigts sur ma main me firent frissonner et ce contact me fit lâcher son poignet. Sa peau était douce et je m’étais surpris à trouver ça agréable. Pour ne pas lui laisser une chance de s’enfuir, j’attrapais sa manche.
«Pourquoi tu t’excuses ? »
Mon ton s’était radouci, je voulais comprendre pourquoi il passait son temps à être désolé alors qu’il n’avait rien fait. J’étais une vraie brute et il en avait fait les frais presque tous les jours. Et j’étais encore là, j’étais son cauchemar depuis toutes ces années parce qu’il était un peu trop différent et que la différence me dérangeait. Je me prenais pour le roi et c’était lui qui m’avait sauvé la vie. N’importe qui d’autre m’aurait laissé me noyer comme le déchet que j’étais.
«Pourquoi t’as fait ça idiot ? Pourquoi tu m’as sorti de l’eau ? »
Sa réponse allait sûrement me mettre sur les nerfs parce qu’elle serait naïve et innocente. Tout comme lui. Et malgré tout, je n’arrivais pas à lâcher cette manche qui me réconfortait. Parce que c’était lui. Et le problème était là. C’était lui.
«On va mourir de froid si on reste là. Faut que tu m’aides à me lever. »
Je ne savais même pas si j’étais capable de tenir debout, mes jambes jouaient des castagnettes et même si je me sentais un peu mieux, mon cœur avait difficilement supporté cette épreuve. J’aurai pu y aller en rampant, parce qu’il ne m’aurait pas vu, mais je préférais le garder un peu avec moi. .
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Chô Kazuya
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Il me lâchait le poignet assez rapidement après que j'ai eu posé ma main sur sa peau. C'était si désagréable de me toucher? Ou lui aussi détestait-il les contacts physiques? J'en profitais pour me recroqueviller sur moi-même, passant ma main sur mon poignet qui avait rougit de par son étreinte trop brusque. Sa voix retentit à nouveau. Son ton était plus doux déjà, moins terrifiant. Peut être s'était-il résigné à me frapper? Je relevais la tête, sentant quelque chose agripper la manche de ma veste. Je me redressais pour m'asseoir dos à lui. Même presque aveugle, je ne voulais pas voir les formes de couleur qui lui correspondaient. Pourquoi je m'étais excusé? Je n'en avais pas la moindre idée. Je me sentais peut être responsable? Ou c'était devenu une habitude lorsque je m'adressais à lui? Quoi qu'il se passait, j'avais prit cette habitude de m'excuser à tout bout de champs et si je ne m'excusais pas, je remerciais, parfois sans raison mais j'étais ainsi. J'avais peur des autres et surtout des gars comme Hide ou Akira. Je restais donc silencieux jusqu'à ce qu'il me reproche de l'avoir sauvé. Mes pleures commençaient à se faire silencieux. Je reniflais encore mais plus aucun son ne sortait de ma bouche à l'exception de quelques mots que je tentais de prononcer. "P-pardon... J'ai cru que... J-je. En-enfin..." Je reniflais encore, m'essuyant le bout du nez avec mon vêtement mouillé. "J-je... En fait... J-je voulais t'aider?" Après une grande inspiration, j'avais enfin pu prononcer une phrase sans trop bégayer. "Je pensais que..." Mes mots étaient lents, j'hésitais. Je savais que si je me trompais, Akira risquait de me frapper. "... Tu te noyais? Et... ben... Pardon..." J'avais encore mal agit et mes pleures recommençaient.
Je n'arrivais pas à m'arrêter. Je me sentais coupable de l'avoir aidé. Peut être refusait-il mon aide? Pourtant, maintenant il m'en demandait. J'étais perdu, tiraillé. Que faire? Même si j'avais peur de lui, je voulais l'aider. Même la personne la plus méchante du monde avait le droit au bénéfice du doute et d'une main qui se tendait. Même si je me sentais insignifiant, ce soir, je voulais être cette main pour Akira. Cela me permettrait peut être de ne plus subir ses coups et de peut être même le rendre heureux. Je me tournais vers lui, essuyant mes joues avec les manche de ma veste. C'était stupide de ma part car tous mes vêtements étaient trempés mais au moins, on ne pouvait plus distinguer mes larmes de l'eau de la piscine tellement mes joues étaient humides. Je profitais de ma manche sur mon visage pour relever une mèche de cheveux qui m'obstruait la vue. Ce n'était pas très utile en soi, mais je voulais correctement distinguer les formes abstraites. Silencieusement, je m'installais à quatre pattes pour enfin me lever sur mes jambes, incertain. Avoir mes vêtements collé à ma peau était dérangeant. Je retirai ma veste puis mon t-shirt, dévoilant à mon interlocuteur mon absence de muscle. Je n'avais pas de problème avec ma nudité, concernant le haut du moins. Raison pour laquelle je m'efforçais de supporter mon jogging et mon boxer trempés. Je tendais à présent ma main droite vers ce que je pensais être Akira. En fait, je n'étais pas tout à fait en face de lui, tout était trouble. J'avais perdu tous mes repères visuelles. "Gui-guide m-moi s'il te plait. Je crois qu'il y a un local piscine avec des serviettes." Ma voix bien qu'un minimum grave était douce. Pour dissimuler mon bégaiement, je parlais également très lentement. En espérant que cela ne l'énerve pas plus qu'il ne l'était.
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# Re: Back to you [ft Kazuya] - Mer 17 Aoû - 17:36
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Kazuya & Akira
- C’est quoi Dieu ? - Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.
Je n’en pouvais plus de l’entendre s’excuser et bégayer. Ce mec se ferait toujours emmerder s’il ne prenait pas un peu confiance en lui. Il commençait à me fatiguer plus qu’autre chose. Je me sentis un peu mieux en sentant son dos contre le mien. J’avais besoin d’une présence et j’allais devoir supporter la sienne, aussi agaçante soit-elle. Je fermais les yeux essayant de comprendre ce qu’il essayer de baragouiner. D’accord, je lui avais peut être fait un peu peur et un peu mal mais ce n’était pas une raison pour devenir une guimauve. Je penchais légèrement la tête en arrière pour l’appuyer contre la sienne. Mes cheveux mouillés me dérangeaient et je tentais de m’essuyer le visage plusieurs fois sans grand résultat.
« Mais putain Kazuya ! Parle normalement ! Affirme toi un peu parce que là j’ai juste envie de te coller une gifle »
Il ne savait faire que pleurer. Jamais il n’avait essayé de me tenir tête, il serait remonté un minimum dans mon estime. Je haussais le ton, encore une fois, ma voix raisonnant dans la piscine.
« Et arrêtes de chialer ! Sois un mec pour une fois ! »
Je pouvais lui parler comme je voulais, ça ne l’empêcherait pas de m’aider. Je le regardais se lever et je ne comprenais pas ce qu’il était en train de faire. J’écarquillais les yeux en le voyant se déshabiller, priant pour qu’il ne touche pas au bas. Je soupirais de soulagement en le voyant s’arrêter. Mon regard s’attarda sur sa peau. C’était une petite brindille, alors que le sport m’avait sculpté. Il était tout mon contraire autant sur le point physique que psychologique. Je passais ma langue sur mes lèvres, étonné par ma réaction. J’étais clairement en train de le mater et je remerciais le ciel pour qu’il n’y voie rien. J’étais en train de devenir dingue.
Je détournais le regard le temps d’ôter mon T-shirt mouillé également. Ce n’était pas agréable et sans ses lunettes il ne pourrait pas remarquer les nombreuses cicatrices sur mon corps, souvenirs de mon père. C’était la raison pour laquelle je ne me déshabillais devant personne. Je soupirais attrapant sa main pour qu’il m’aide à me lever. J’avais surestimé sa force et sous-estimé la mienne. Je ne pensais pas qu’il aurait eu autant de me mal à me soulever. Mon dos claqua contre le carrelage et son corps sur le mien me coupa le souffle. Ça n’avait rien de sexy ou de glamour, il était simplement étalé sur moi comme un poisson hors de l’eau. Le contact de sa peau contre la mienne me brûla et je le repoussais violemment.
«Je vais y arriver tout seul. »
Je me mis à quatre patte pour avancer et me relevait en m’appuyant contre le mur cherchant le local du regard. Je récupérais une serviette pour moi et m’essuyait surtout les cheveux avant de lui en balancer une en pleine figure. Je sentais mes jambes trembler, mais je pouvais tenir debout. Je ne comprenais pas ce qui était en train de m’arriver. Ce type était en train de me retourner le cerveau mais je ne pouvais pas le laisser faire.
«Bon, je vais y aller »
Si je restais près de lui, j’allais encore ressentir des choses qui ne me plaisaient pas et ce n’était pas le moment. .
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# Re: Back to you [ft Kazuya] - Jeu 18 Aoû - 15:21
Back to you
Kazuya & Akira
M'excuser. C'était la seule chose que je savais faire sans trop bégayer en sa présence. Il m'effrayait à tel point que même sans même me reprocher quelque chose, seul ce mot sortait de ma bouche. Ce mot qui semblait l'énerver en vu du ton de sa voix. Je sursautais lorsqu'il me criait presque dessus. Il allait me frapper, j'en étais certain. Il venait tout de même de me menacer de me gifler. Par réflexe, je me protégeais le visage. J'avais l'habitude de ses coups, c'était de cette manière qu'il communiquait avec moi et cela depuis notre première rencontre, notre premier jour en temps que lycéen. Ce jour, je m'en souviendrai toute ma vie. Je m'étais assis au premier rang, silencieux comme à mon habitude. Quelques filles de la classe étaient venues me parler mais perturber par leur nombre, je n'avais pas ouvert la bouche, me contentant de baisser la tête ce qui les fit s’intéresser à quelqu'un d'autre. Fort heureusement. Déjà à cette époque, je n'étais pas à l'aise avec les autres. La prof' principale entrée dans la classe, elle me présenta déjà comme différent, demandant aux autres d'être gentil avec moi. Cela eux l'effet inverse, bien évidemment et la première personne qui était venue m'adresser la parole à l'heure du déjeuner c'était lui, Akira. "Hé le taré! Vas acheter à manger pour moi et mes potes!" C'était ses premiers mots, je m'en souvenais encore. Aussi autoritaire que ceux de Hide alors par réflexe, je m'étais exécuté et c'est ainsi que tout commença. Il me traitait comme sa chose, me frappant à l'occasion. Il n'y avait presque rien de différent entre lui et Hide, excepté les coups. Hide lui, n'avait jamais posé la main sur moi. Akira, au contraire, ne se privait pas et plus il me frappait, plus je lui obéissais.
Au bord de cette piscine, j'avais mit toute mon assurance dans mes jambes pour me lever. Je pensais lui tendre la main et lui faire face. En vrai, je n'en savais rien. Le résultat importait peu au final car je sentie sa main attraper la mienne, me tirer vers lui. Le peu d'assurance que j'avais s'évapora plus rapidement que je le pensais. Je partais en avant, fermant les yeux par réflexe, le temps de finir de tomber. Je pensais me ramasser piteusement la figure contre le sol mais non, l'armoire à glace me servit d'amortisseur. Ma main droite prenait appuie sur sa peau quand je compris ce que je touchais. Son torse, nu. Par réflexe je levais la main rapidement, le rose me montant aux joues. Il avait enlevé son t-shirt! Après cette chute, je n'avais plus de force et c'est Akira lui-même qui me poussa contre le sol. Je baissais la tête, me relevant quand je compris qu'il irait lui-même chercher au moins une serviette. J'espérais qu'il ne m'oublie pas, qu'il m'en apporte une aussi. Comme on dit, l'espoir fait vivre. Je m'asseyais, encore tremblant quand je sentis quelque chose me percuter. Une serviette! Elle était sèche. Il m'en avait apporté une, pour moi, rien que pour moi. Il ne s'était pas essuyé avant et envoyé une serviette déjà toute mouillée, non, il m'en avait gardé une! Bête comme j'étais, je me sentais flatté, je n'arrivais même pas à dissimuler mon sourire. Un grand sourire joyeux qui pouvait avoir le pouvoir de réchauffer les cœurs même les plus froids. Je levais la tête vers ce que je pensais être lui pour lui offrir ce sourire. "M-merci!" Je tâtonnais la serviette pour pouvoir la déplier correctement, essuyant d'abord mes cheveux quand j'entendis à nouveau sa voix. Il comptait vraiment partir et me laisser là? Effrayé par ma cécité, je me levais. "Attends!" Pour la première fois, j'avais élevé la voix. A ce moment, je ne réfléchissais plus. Fort heureusement. Je m’apprêtais tout de même à lui demander de l'aide! Debout, je forçais sur mes yeux pour distinguer la forme qui lui correspondait. Je m'avançais vers elle en courant, la percutant de plein fouet. Les larmes continuaient de couler sur mon visage, complètement perdu et effrayé. Mes bras quant à eux entouraient son corps. "Reste! Pars pas! S'te plait... Aide moi!" Je l'implorais. Il fallait vraiment que je sois désespéré pour demandé de l'aide à Akira. Je relevais la tête vers son visage. "S'il te plait... Je ne peux pas rentrer sans mes lunettes!" Je n'arrivais pas à le lâcher. Moi qui détestais le contact physique, il n'y avait que lorsque je n'avais pas mes lunettes que ce dernier m'était réconfortant. J'avais besoin de quelqu'un pour me guider et le sort avait décidé que ça serait vers Akira que je me tournerais.
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# Re: Back to you [ft Kazuya] - Jeu 18 Aoû - 23:01
Back to you
Kazuya & Akira
- C’est quoi Dieu ? - Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.
Je ne voulais pas rester avec lui plus longtemps. Il me retournait le cerveau et cette brûlure dans ma poitrine, je ne savais pas d’où elle venait. Ce n’était pas désagréable, juste singulier et électrisant. C’était sûrement une douleur due à notre chute, lorsqu’il s’était écrasé sur moi. Je ne voyais pas d’autre explication. Je gardais la serviette autour de mon coup et mon T-shirt mouillé dans ma main. Kazuya était loin d’avoir un corps d’étalon et pourtant sa fragilité me fascinait. Je ne comprenais pas pourquoi il souriait autant. C’était énervant. Je ne savais pas ce qu’il se passait dans son esprit et je lui collait une petite claque derrière la tête pour qu’il efface son air d’imbécile heureux.
«Pourquoi tu souris comme ça ? »
Il n’y avait absolument rien de plaisant ou de drôle dans notre situation. J’avais failli me noyer et c’était cette petite crevette qui m’avait sauvé la vie. Je me dirigeais vers la sortie mais sa voix me stoppa net. C’était la première fois qu’il parlait aussi fort, aussi clairement et avec autant de détermination. Je me retournais, étonné par sa réaction. Qu’est-ce qu’il voulait encore. Je voulais rentrer me coucher et oublier que ce pauvre type m’avait fait de l’effet le temps de quelque secondes. C’était déjà trop. Je le regardais courir vers moi et je ne bougeais pas lorsqu’il s’écrasa contre moi. Il était vraiment taré. Je restais comme un con, sans bouger.
WOOO WOOO WOOO. C’était quoi ce mauvais plan. Personne ne me faisait de câlin, parce que je ne laissais personne me toucher, encore moins si j’étais torse nu. Je laissais mon T-shirt tomber à nouveau sur le sol. Je ne savais pas quoi faire. Je ne savais pas où mettre mes mains et surtout j’étais perturbé par son élan de pseudo affection. Je n’étais pas un nounours qu’il pouvait câliner lorsqu’il avait la trouille parce que Kazuya avait toujours la trouille. Je voulais le décoller de moi mais je ne savais pas comment m’y prendre. Je posais mes mains sur ses épaules nues. J’appréciais ce contact, parce que c’était réconfortant dans un sens. Parce que la douceur ce n’était pas mon truc, et que je la découvrais petit à petit.
« Si tu me lâches je te ramène. »
Il fallait bien que je trouve un moyen pour qu’il se détache parce qu’il était hors de question que je commence à m’habituer à ce genre d’étreinte. Il m’avait sortie de cette merde, je pouvais bien le raccompagner à sa chambre. Il faisait nuit, personne ne nous verrait. Et pour ses lunettes, c’était toujours de me faute et ce, depuis le lycée. J’arrivais à le décoller de mon corps et récupérait tous nos fringues. Personne ne devait savoir que nous étions là. Je l’observais quelques secondes. J’avais autant envie de le frapper que de le reprendre dans mes bras. Parce que j’avais apprécié ce moment.
Je ne pouvais pas simplement le guider avec ma voix, il fallait bien que le tienne quelque part. J’optais pour sa main. Je l’attrapais dans la mienne et me dirigeais vers la sortie. Je poussais la porte et le vent me saisit immédiatement. Putain j’allais crever. Et si moi j’avais froid, je me demandais comment il allait le supporter.
«Aller traînes pas la ! »
J’avais du mal à accepter cette main dans la mienne, pourtant, elle y avait sa place, comme si elle devait être là. Le choc me faisait carrément dérailler. Je marchais rapidement, sans m’inquiéter si mon allure lui convenait ou non. Si je ne faisais pas attention, il allait sûrement se casser la gueule et je n’avais pas envie de l’entendre chouiner parce qu’il s’était égratigné.
«Putain… Mais elle est par où ta chambre ?? »
En fait je ne connaissais que mon dortoir, je m’étais toujours foutu de celui des autres et je n’avais pas un très grand sens de l’orientation et avec cet abruti qui ne voyait rien, je n’étais pas prêt de rentrer me coucher.
« Tu pleures pas, tu t’excuses pas. Tu réfléchis et tu me dis tout simplement ou c’est, sinon je t’en colle une ! »
Enfin avec une main dans la sienne et nos vêtements dans l’autre je n’allais pas faire grand-chose, mais en général, le menacer suffisait amplement. .
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Chô Kazuya
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Je frottais mes cheveux pour les aider à sécher plus rapidement, la tête relever vers ce que je pensais être Akira. Je lui offrais un grand sourire pour le remercier lorsque je sentis quelque chose à l'arrière de mon crâne. "Aïe..." Je grimaçais, passant ma main où il m'avait frappé. Cela ne m'avait pas fait mal et si je ne connaissais pas Akira, je aurais juré qu'il s'agissait d'une tape amicale. "Ben... Pardon..." Je baissais la tête à sa question. Qu'est-ce que je pouvais répondre d'autre? "Ça m'a fait plaisir que tu m'apportes une serviette sèche." Stupide. Complètement stupide. Je baissais la tête, les larmes aux yeux. J'étais stupide de sourire comme un idiot pour si peu. Après tout, ce n'était qu'une serviette. Cela ne lui avait pas demandé des efforts considérables. Pourtant je lui étais reconnaissant. Très reconnaissant. Je soupirai silencieusement avant d'entendre qu'il partait. Là, je me jetais littéralement sur lui. Ma voix était plus forte qu'habituellement. Mais ne m'avait-il pas dit plus tôt de parler clairement? De m'exprimer? Je ne faisais que l'écouter. Et là, j'avais besoin d'aide, de son aide.
Les yeux humides, je les relevais vers lui quand il céda à mon caprice -qui en fait n'en était pas un, je lui demandais juste de m'aider, soit me ramener, soit aller chercher ma paire de lunette et il optais pour me ramener-. Je le lâchais donc, me demandant comment il comptait me guider s'il n'acceptait pas que je le touche. Habituellement, je ne supportais pas les contacts physique. Je détestais même ça, me crispant lorsque les autres me touchaient pourtant, lorsque je sentis sa main, je ne pus m'empêcher de refermer la sienne. Je connaissais Akira depuis longtemps, c'était un méchant mais, j'avais confiance en lui. S'il me disait qu'il me ramenait chez les Steve Jobs, il le ferait. Je le suivais aveuglement -de toute façon, je n'avais pas le choix- jusqu'à ce que je sentis un courant d'air froid. Je frissonnais de tout me être, tentant de me rapprocher de lui pour me réchauffer. Ce n'était pas possible. Il ne me laissait pas le choix, nous devions avancer dans le froid. Je le suivais en trottinant avec beaucoup de difficulté. Il avançait vite, très vite jusqu'à ce que soudainement, il s'arrête. Je lui rentrais dedans, profitant de cette pause pour poser ma main libre sur son bras. Je l'agrippais tel un enfant, l'écoutant s'énerver tout seul. "Pa..." Avant même que je puisse répondre à sa question, il me coupa la parole, me donnant le hoquet. Difficile de ne pas verser une larme lorsque son interlocuteur nous criait dessus. Pourtant je me retenais, les yeux rouges et humides, je faisais la moue pour retenir le flot de larme qui ne demandait qu'à couler. "Ben... Dans l'allée des... des sororités... Au fond... Ap-après le troisième pokéstop!" J'étais incapable de donner la position exacte de la maison des Steve Jobs. Lorsque je sortais, j'avais toujours les yeux rivés sur mon téléphone à la recherche de pokémon. Je me repérais grâce au gps du jeu, je connaissais l'université à travers ce gps, levant rarement le museau et ce soir, je m'étais simplement contenté d'aller dans la direction opposé du bruit. Je n'avais pas regardé autour de moi, je n'avais fait attention qu'aux bruits qui m'entourait et difficile de se repérer à des bruits surtout lorsqu'il s'agit de grillons.
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Bae Akira
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- C’est quoi Dieu ? - Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.
J’étais énervé de ne pas trouver le bon chemin et en même temps je pouvais tenir sa main un peu plus longtemps. Je le sentais trembler et il allait finir par tomber malade cet abruti avec ses cheveux encore mouillés. Je le ramenais à sa chambre mais il était hors de question que je joue les infirmiers. Je m’étais engagé à le déposer devant sa chambre rien d’autre. Et il ne fallait pas qu’il commence à croire que j’étais un type sympa. J’avançais trop vite pour lui mais c’était pour nous éviter de crever de froid. J’avais l’impression de tourner en rond et cette soirée avait été éprouvante. J’avais encore trop d’alcool dans le sang, je voulais m’écrouler sur mon lit et oublier ces quelques heures. Je les mettrai dans un coin de ma tête, comme si elles n’avaient jamais existés. L’effet que Kazuya m’avait fait, cette sensation, je voulais l’enterrer. Je ne bougeais pas lorsqu’il me rentra dedans. Sa main sur mon bras me fit l’effet d’un petit choc électrique, pourtant je le laissais s’accrocher à moi. Je savais que si je récupérais mon bras il allait me refaire une crise, et je n’avais aucune envie de l’entendre pleurnicher.
« Poké qui ? »
Je ne comprenais rien à ses instructions, alors que dans sa tête tout devait être clair. Ce petit merdeux ne connaissait même pas le chemin. Je commençais sérieusement à en avoir marre et j’avais hésité une demi-seconde à l’abandonner ici pour rentrer à ma chambre. Je soupirais, avant de prendre une décision. Je n’allais sûrement pas passer des heures à chercher son bâtiment. Je n’en avais rien à foutre dans le fond. Je reprenais sa main et le tirait derrière moi.
«On va dans ma chambre parce que t’es vraiment trop nul et que tu me les brise la! Tu peux pas connaître le chemin comme tout le monde ? »
Pokémachin. J’étais encore sur le cul. Il se foutait vraiment de ma gueule. Je le trimballais comme une poupée de chiffon, je le faisais grimper les marches deux par deux. Je voulais juste être au chaud. Je déverrouillais ma porte et le poussait à l’intérieur peut être un peu trop fort. J’avais fini par lâcher sa main et je n’aimais pas cette sensation. J’enfilais un T-shirt que je prenais dans mon tiroir et retirait mon jean que je balançais dans ma salle de bain. Je ne supportais plus ses fringues qui me collaient à la peau. Kazu avait l’air légèrement paumé. Je l’attrapais par les épaules et le fit s’assoir sur le lit pour qu’il ne touche à rien et qu’il ne casse rien. Je me baissais devant lui pour tirer sur son jogging et lui retirer. Si quelqu’un était entré dans la chambre à cet instant, il aurait pu se faire des idées, mais je ne voulais pas qu’il dégueulasse mes draps. Je regardais son petit corps frêle et me rappelait plus ou moins tout ce que je lui avais fait subir. J’étais vraiment un connard. J’attrapais un second T-shirt que je lui jetais dessus.
«Tiens. Met ça.»
Il fallait le couvrir sinon je n’allais pas réussir à détourner mon regard. Je ne savais pas ce que j’allais faire de lui. Je l’avais emmené ici sur un coup de tête et maintenant je me sentais mal à l’aise de me retrouver seul avec lui. Je ne savais pas quoi lui dire et il bégayait tellement qu’il n’allait sûrement pas tenir une conversation. Je restais près de mon armoire n’osant pas l’approcher. Je me retrouvais comme un con. Je me raclais la gorge et me massais la nuque pour tenter de me détendre. Je n’allais pas dormir dans le même lit qu’un autre mec. C’était hors de question.
«Bon euh… Tu veux te coucher ? »
Mais dans quel merde je venais de me foutre… .
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Chô Kazuya
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Akira ne semblait pas savoir ce qu'était un pokéstop. Je baissais la tête, restant silencieux. Comment je pouvais lui expliquer autrement alors, moi qui ne connaissait le chemin qu'à travers mon téléphone. Ma main dans la sienne se serrait alors que celle sur son bras passait doucement sur sa peau. Il avait la peau douce et même si je ne voyais rien, je pouvais parfaitement imaginer ce que je touchais, mes doigts glissant le long des courbes de ses muscles. Il était aussi bien sculpté que Hide ce qui me réconfortait, cela me donnait l'impression que j'avais affaire à lui plutôt qu'à Akira et cette idée me rassurait. C'était moins effrayant, ou intimidant, tout dépendait du point de vu, mais cela avait pour effet de me réconforter. J'avais le sentiment d'être avec quelqu'un qui me connaissait vraiment, qui ne me voulait pas trop de mal. Enfin, jusqu'à ce qu'il parle à nouveau. "P-pardon..." Après ses reproches, je me sentais nul. Il avait raison. J'avais les yeux rivés sur les écrans, je me réfugiais dans un monde numérique par peur de voir les autres et de continuer de subir ce que certaines personnes, comme Akira, me faisaient. Pourtant, depuis tout à l'heure, il faisait des efforts, il était gentil. Au lieu de m'abandonner, il me traînait même dans sa chambre. Probablement pour que je n'attrape pas froid. Je le suivais docilement, essayant de me calquer sur son allure. Il allait vite. Malgré ses reproches de tout à l'heure, je ne pouvais m'empêcher de sourire, reconnaissant de son exceptionnel gentillesse. Finalement, il n'était pas si méchant. Il aurait pu m'abandonner mais non, il m'aidait, alors j'étais heureux. Je restais silencieux. Même lorsque je trébuchais dans les escaliers, je ne disais rien, me relevant en silence pour ne pas le retarder. Il avait l'air pressé de rentrer, je ne voulais pas être une charge pour lui, ou du moins, pas plus que je n'étais déjà.
Nous nous arrêtions enfin devant ce qui devais être la porte de sa chambre, j'attendais patiemment jusqu'à ce que je le sente me pousser à l'intérieur de la pièce, me faisant tomber sur le sol. Akira était fort, il ne maîtrisait pas sa force, ce n'était pas de sa faute. Jusqu'à présent il avait été gentil avec moi, pourquoi changerait-il tout à coup? J'étais effrayé de me retrouver dans son antre et pourtant, je l'avais laissé me guider jusqu'à celle-ci. J'avais confiance en lui bien que la menace de ses coups planait toujours au dessus de ma tête. Je n'osais même pas bouger de peur de faire une bêtise jusqu'à ce que je sente ses mains sur mes épaules. Je sursautais, le laissant me guider. A présent assis sur son lit, je le laissais me retirer mon jogging, rougissant. Je refermais les jambes, posant mes mains sur mon boxer mouillé. Mon corps frêle tremblait. Je mourrai de froid mais j'avais bien trop peur de faire ou dire quoi que ce soit à ce sujet de peur de le blesser ou même d'abuser de sa gentillesse. "M-M..." Même de simples remerciement, un simple mot, avait du mal à sortir de ma bouche. Il n'y avait qu'avec lui que je bégayais autant. C'était probablement dû à notre passé commun, dans notre lycée. La tête toujours baissée, je me sentais inutile. Si seulement j'avais posé mes lunettes avant de plonger dans cette piscine, je n'aurais pas été un tel poids pour lui. L'idée me rendait triste, je commençais à me détester, me sentir mal à l'aise vis-à-vis de lui et de son hospitalité. Mes yeux se bordaient pour la énième fois de larme. Je reniflais, me faisant le plus discret, essuyant mon visage du revers de la main pour tenter de dissimuler mes pleures. Soudain, je sentais un poids taper contre ma peau, puis sa voix retentissait à nouveau dans la pièce. Je relevais la tête, surpris, tâtonnant ce qu'il m'avait jeté. Un vêtement. A en croire la coupe, c'était probablement un t-shirt. Mes mains tripotaient le tissus, cherchaient le sens du vêtement. J'étais incapable de faire quoi que ce soit. Encore une raison pour moi de me sentir inutile. "M-Merci..." Ma voix était faible. Je me débattais comme je pouvais pour trouver l'étiquette mais rien n'y faisait. Mes bras étaient rentrés dans la grande fente, j'avais presque trouvé les manches quand je sentis mes poumons me brûler. J'haletais, ça allait venir, je le sentais, puis... "Tchi!" Kazuya le chaton, le retour. Je venais d'éternuer, rougissant de honte. S'il y avait quelque chose que je ne supportais pas, c'était d'éternuer. Ça m'arrivait souvent au printemps, mais rarement en été. Là, ce n'était pas à cause du pollen, à moins qu'Akira ait développé une soudaine passion pour la botanique et qu'il avait remplis sa chambre de millier de fleur. Non, c'était impossible, il n'était pas assez sensible pour ça, pas assez raffiné. Mon éternuement était le signe que j'avais attrapé froid. Pas étonnant, on venait de marcher une bonne grosse dizaine de minute à moitié nu et trempé.
J'avais envie de me terrer dans un trou, de ne plus en sortir. Son t-shirt toujours pas enfilé, je me cachais le visage derrière. Mon boxer quant à lui continuait de me coller à la peau. J'étais dans la situation la plus inconfortable du monde et si je continuais à refuser de lui parler, mon rhume risquait de s’aggraver au point que éternuement énervant risquait de me coller jusqu'à la fin de la semaine. "D-dis? Tu... tu peux me prêter un sous-vêtement aussi?" Qu'importe ce qu'il portait, boxer, caleçon, slip kangourou, je m'en moquais, je voulais arrêter de sentir le tissus compresser mes parties intimes. J'avais osé lui demander, même si j'allais très certainement me prendre un coup. Je déglutissais, tentant de garder tout le courage que j'avais stocké en moi pour continuer. "Mon boxer... il... c'est pas agréable et puis... je vais mouiller tes draps..." Ils devaient probablement déjà l'être vu qu'il m'avait assis sur son lit. Je n'osais plus bouger, me mordant la lèvre inférieur. J'abusais de son hospitalité, j'en étais conscient et ma demande soudaine me rendait encore plus mal à l'aise. Comme si cela pouvait être possible. Puis une illumination. J'étais sauvé. Je relevais la tête, un grand sourire aux lèvres. Je venais de faire naître dans mon esprit une lueur d'espoir. Akira était un David, si nous étions dans sa chambre, cela signifiait que nous étions chez les eux, donc chez Hide. "T'embêtes pas avec moi!" Ma voix était plus clair. J'étais sauvé, je voyais enfin le bout du tunnel. "Je sais que je suis un poids! Alors..." Je ralentissais mon flot de parole, commençant à hésiter sur mes mots. "Tu sais..." Ça y est, je recommençais à me perdre dans mes mots. Je déglutissais à nouveau, mes dents venant martyriser ma lèvres inférieur. Pourquoi j'hésitais tout à coup? "Hide... Tu... Enfin... Au lieu de t'embêter, je peux aller dans sa chambre. On a l'habitude de dormir ensemble..." Voilà, le ton de ma voix s'était baissé, j'hésitais sur tous les mots que je prononçais parlant avec une lenteur extrême tout en me dandinant sur son lit à cause de mon boxer trempé.
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# Re: Back to you [ft Kazuya] - Lun 22 Aoû - 14:56
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- C’est quoi Dieu ? - Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.
J’avais un Kazuya dans ma chambre et sur mon lit. J’étais soit très con, soit carrément inconscient. Oui, j’avais un Kazuya qui me faisait ressentir des trucs que je ne connaissais pas et qui commençait sérieusement à me foutre la trouille. Je l’avais fait tomber en entrant, et pour une fois, je n’avais pas exprès, ce qui n’était pas normal. Et je lui avais retiré son jogging. Je venais de le déshabiller bordel. Il avait été aussi gêné que moi, mais depuis quand est ce que je retirais les fringues d’un mec ?? J’avais de l’alcool dans le sang mais pas assez pour en arriver à ce niveau-là. Je le regarder à se dépatouiller avec mon T-shirt, et il commençait sérieusement à me les briser. Il allait l’enfiler merde ! Je ne pouvais détacher mon regard de sa peau et j’avais vraiment besoin qu’il se couvre. Je l’entendais renifler et j’en avais assez de le voir pleurer. Je soupirais en m’approchant de lui et je posais un genou à terre pour me mettre à sa hauteur. Je lui arrachais le T-shirt des mains.
«Lève les bras. »
J’attendais qu’il s’exécute pour lui enfiler rapidement. Au moins je pouvais réfléchir maintenant. J’en profitais pour observer les traits de son visage. Sans ses lunettes, je pouvais enfin le détailler. Il était, différent. Plus beau. Comment est-ce que je pouvais trouver que cet espèce de geek était canon ?! Je sursautais et m’éloignais rapidement lorsqu’il se mit à éternuer. Si on pouvait appeler ça comme ça. On aurait simplement dit qu’une petite souris se baladait dans ma chambre. Et merde. Il ne pouvait pas être malade. Je ne voulais pas être malade. J’hésitais vraiment à le foutre dehors.
«Hein ??? »
Lui filer un de mes boxers ? Là ça devenait vraiment bizarre. Mais il avait raison, il allait mouiller mes draps. D’ailleurs il l’avait déjà fait. Je fouillais dans un de mes tiroirs et me plaçait devant lui pour lui tendre.
« Tu le fais tout seul ça, je vais pas t’aider ! »
Il ne manquait plus que ça. Je ne supportais pas de le voir torse nu, alors le cul à l’air, je n’étais pas sûrement pas prêt. Je haussais un sourcil. Le petit Kazuya avait décidé de se mettre à parler. C’était la première fois que j’entendais autant sa voix et sans bégayer. C’était nouveau et pas désagréable. Je manquais de m’étouffer à l’entente du non de Hide. Ce mec était un vrai pourri et je passais mon temps à me battre avec lui. Je ne gagnais pas tout le temps, même rarement, mais je continuais à lui rentrer dedans parce qu’il essayait de me prendre ce qui était à moi. Kazuya. Je toussais durant de longues secondes le temps de me reprendre. Comment ça il avait l’habitude de dormir avec lui. C’était quoi ces conneries ?! Il ne se le tapait pas quand même.
« NON »
Je n’avais pas pu me contrôler. Il allait encore chialer si je lui criais dessus. Jamais je ne le laisserai sortir d’ici pour rejoindre Hide. Je m’asseyais à côté de lui, posant ma main sur son épaule. Comment est ce que j’allais lui expliquer que ça me tordait l’estomac de l’imaginer avec lui. C’était de la jalousie ? Peut-être. Je me raclais la gorge, essayant de trouver une excuse.
«Il est super tard, ça va le déranger si tu le réveille. »
Je le poussais pour qu’il s’allonge sur mon lit. Je ne savais pas ce que j’étais en train de faire, ni pourquoi, mais j’en avais envie. Je voulais qu’il reste avec moi ce soir, parce que j’avais envie de ressentir la même chose que lorsqu’il s’était accroché à moi, que ses bras étaient autour de ma taille. Parce que c’était agréable.
«Lève tes jambes. »
Après les bras, les jambes. J’attrapais le drap pour le recouvrir et fis le tour du lit pour m’assoir de l’autre côté. Il allait me prendre pour un dingue.
«C’est mieux que tu restes là ce soir. OK ?! »
Mieux pour qui ? Mieux pour moi, parce que j’étais égoïste et que je n’avais pas envie d’être seul. J’étais pathétique. .