[BIZUTAGE] DESSINES-MOI COMME L'UNE DE TES FRANÇAISES

Ce matin en allant dans son atelier, Ryu trouva un mot étrange sur la table à côté de tout son matériel. Une petite note sur une feuille blanche dont il n'avait pas le souvenir. Mais, une chose était louche, il était le seul à avoir la clé de cette pièce, ça faisait partie du contrat qu'il avait passé avec le principal lors de son admission contre de la pub utilisant son nom. Curieux, il se dirigea vers cette dernière et lue rapidement son contenu : « On sait que tu es Fubuki. Retrouve nous à minuit précis dans la salle d'art de la fac si tu ne veux pas que ça s'ébruite. » … un ange passa puis un autre le suivît. C'était une blague ? Car il ne voyait aucune autre explication. Il relut la note plusieurs fois avant de devoir se rendre à l'évidence, quelqu'un était au courant pour son secret. Certes, ce n'était pas le secret du siècle et il en avait des bien moins jolie, mais il tenait à son anonymat. Il soupira. Il n'avait pas le choix s'il voulait conserver sa tranquillité, il allait devoir y aller. Mais, il allait prendre un malin plaisir à le faire payer plus tard à ceux qui se cachaient derrière ce plan foireux. Au alentour de minuit, il se glissa discrètement dans l'enceinte l'université. Celle-ci était plongée dans le noir le plus total et aucun bruit ne se faisait entendre. Munis de son portable pour l'éclairait un minimum, Ryu se dirigea naturellement vers la fameuse salle d'art plastique où il était attendu. Une fois devant la porte, Ryu était prêt à faire passer l'envie à ceux présent dans la salle de le menacer encore, seulement la salle était vide. Il n'y avait qu'une toile blanche et de quoi peindre à côté. « C'est une blague là ce n'est pas possible. Manque plus que la caméra cachée et j'aurais eu le droit à la totale ! »Il avança vers la toile et trouva une nouvelle note lui indiquant de peindre une femme selon tous les critères qu'on allait lui transmettre. Ils jouaient à quoi sérieux ?  Blasé, Ryu était prêt à partir quand il réalisa qu'il s'agissait très probablement du fameux bizutage dont tout le monde parle. Loin de vouloir se laisser dégonfler et surtout de voir son secret dévoilé, Ryu prit place sur le tabouret en face de la toile et lâcha d'un air défiant « Allez-y je vous attends ! » il n'allait pas les laisser gagner, oh ça non !  

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