⚜⚜⚜ Pour quelqu'un naturellement civilisé, le terme vacances signifiait en grande partie repos, famille. Oui, les si belles retrouvailles, dans cette maison agréable, vivante dont les souvenirs ravives les traits crispés par l'année scolaire terminée. Pour le natif hébraïque, tout était différent. Il était rentré chez lui, sans donner de signe de vie à son entourage ; ou seulement à son meilleur ami et, son petit ami. Le repos avec soi, voilà sa thérapie. Le calme, la tranquillité au travers de ses pensées parfois emmêlées. Mais il aimait être seul avec de pouvoir profiter pleinement du repos qu'il mérite, avant de retrouver d'ici peu de temps dans les studios. En réalité, les vacances n'existaient pas réellement pour son cas... Alors, se donnant un coup d'pied au cul (tout est relatif), il se vit offrir un petit weekend à sa moitié, en tête à tête, en bord de plage. Il voulait profiter de sa personne, être avec lui. Et seulement, lui. (...) Voilà donc enfin la fin de semaine, son sac fraîchement mis dans le coffre de son véhicule. A moitié mort sur le canapé, le cadavre qu'il était se redressa en vue de l'heure, écrasant sa denrée dans le cendrier. Attrapant là, ses papiers ainsi que ses clés et son téléphone, Joshua sortit : direction la maison Aomine. Un dernier message avant d'entamer le trajet, un soupire pendu à ses lèvres, avant d'y prêter un léger rictus. Je pars. Bref. Clair. Les paillettes, ce n'était pas pour lui ; l'amour non plus, bien qu'il fasse énormément d'efforts avec le plus jeune (un peu trop jeune, d'ailleurs). Sa belle-famille ... Il n'avait pas d'opinion à proprement parlé sur la question. Son avis, mitigé, se concentrait surtout sur le père de famille, ayant peur (oui sincèrement) que se dernier se mette à lui courir après avec un fusil de chasse pour lui avoir volé son enfant. (...) Une demi-heure, voilà le temps qu'il fallait pour qu'il soit enfin garé devant la grande demeure de son amant. Attrapant une cigarette, après l'avoir prévenu qu'il était là ; il alluma sa belle, naturellement, l'attendant avec la plus grande impatience, malgré son impartialité habituelle. Mais c'est en voyant la petite tête du mineur ... Rose, alors qu'il était en train de sortir de la voiture pour l'accueillir, il bloqua, un tout petit peu. Mais qu'est-ce que t'as foutus bébé ? Le désespoir... Dans son regard, dans sa voix. Mais il l'aime comme ça, avec son extravagance.
⚜⚜⚜ ça fait un petit moment maintenant que tu attends ce moment. depuis le début du mois, ton copain ne cessait de te dire à telle date et telle heure vous allez enfin pouvoir vous revoir. les vacances avaient été synonyme de famille, retrouvailles et parfois même disputes mais tu tarde de savoir ce qu'allait être ton retour de petit moments rien qu'à deux avec joshua. lui envoyant un dernier message, tu finis par étirer tes lèvres dans une esquisse évaporant alors ton ancienne moue crispée. car, frustré que ton père n'ait toujours pas abdiqué votre relation bien trop biscornue pour lui, il n'était pas possible que vous soyez de nouveau ensemble. et c'est mal te connaitre. lentement, tu te lèves de ton lit et attrape ton grand sac engagé aux plus grandes cavales que tu t'étais adonnées avec joshua mais aussi avec enzô, ton meilleur ami. d'ailleurs tu te demandes bien ce qu'il a pu faire de toutes ses vacances... puis la sonnerie de ton téléphone ne te laisse penser à rien d'autres que le destinataire de ces trois mots. courts. efficaces. la signature de joshua. ton sourire ne quitte plus tes pulpes et tu te dépêches de descendre de ta chambre pour passer discrètement dans le hall. ton père te voit et ta mère a bien peur de ce que tu peux sortir comme excuse. j'y vais, j'vous avez prévenu que je partais prendre un week-end ou plus avec joshua. t'es le plus petit de la famille alors la garde est davantage plus grande et non-flexible. tu grimaces parce que tu ne te penses pas suffisamment crédible, du moins c'est ce que le visage de ton père te traduit, les yeux dans les yeux. son menton levé, tu pense qu'il approuve totalement et tu les dépasse avant d'embrasser ta mère, la seule qui mérite de la douceur bien qu'elle soit trop transparente dans cette famille de têtes brûlés. fourberies quand tu nous tiens, tu claques la porte et passe par l'entrée à l'arrière, celle que ton père ne pense pas de vérifier pour te guetter une dernière fois. enfin, après toutes ses combines échafaudées, tu arrives à voir ton joshua appuyé contre sa voiture et une cigarette coincée au bec. Mais qu'est-ce que t'as foutus bébé ? tu ris doucement et t'attrapes l'arrière de tes cheveux. j'en avais marre du blond il tournait à du jaune pisse, j'm'appelle pas lady gaga pour avoir de la pisse dans les cheveux. et puis j't'ai dis que j'ferais le rose soit pas choqué! en le poussant doucement, tu te penches en avant pour poser ton sac à l'arrière de la voiture. bon, vaut mieux déserter maintenant si t'as pas envie de croiser mon père. lui et joshua n'étant pas non plus les meilleurs amis du monde, tu imagines déjà les étincelles qu'il pourrait y avoir en ces lieux où le père est le roi. tes pas s'approchent doucement vers joshua et, sur la pointe des pieds et les menottes se fermant assez fort sur son col, tu déposes tes lèvres sur les siennes en lâchant un soupir d'apaisement. parce que oui, ça faisait vraiment longtemps.
⚜⚜⚜ Si son corps pouvait pleurer à cause de ce qu'il lui faisait subir par sa fumette incessante, le métis pensait qu'au niveau physique, celui de son petit-ami était le plus à plaindre. Une excentricité impressionnante, qu'il jugeait parfois trop présente. Mais il l'aimait ainsi ... Alors autant ne rien dire. Cependant, sa surprise face à la couleur peu naturelle du second ne put être cachée. j'en avais marre du blond il tournait à du jaune pisse, j'm'appelle pas lady gaga pour avoir de la pisse dans les cheveux. et puis j't'ai dis que j'ferais le rose soit pas choqué! Explications rationnelles ou non, le blond se décala de son appuie, secouant légèrement son visage ; le désespoir se pend à son être comme un enfant à sa balançoire. T'aurais pu m'envoyer une photo. Le taquinant bien entendu, il s'en fichait. Il faisait ce que bon lui semblait (ou presque), cela lui était égale. Tant que le prénom du meilleur ami de son ami ne soit pas prononcé... bon, vaut mieux déserter maintenant si t'as pas envie de croiser mon père. Le stresse du paternel, la peur de se prendre une balle. D'être obligé de laisser derrière lui le plus jeune ; parce qu'il sait très bien qu'il ne pourra jamais s'opposer aux choix du maître de maison. On va y aller ouais. Lui souriant légèrement, il le laisse s'approcher, entourant alors délicatement ses hanches, ses mains se posant sur le haut de ses fesses. Laissant ses pulpes à celui qui les mérites, il prolongea légèrement l'échange, un léger rictus sur le coin de ces dernières. Tapotant un peu sur la partie rebondie du corps du plus jeune, Joshua reprit ses lèvres dans un baiser volage, lui souriant ensuite. Aller monte. J'ai pas envie d'me faire tirer comme un lapin. Lui volant un énième échange, il le lâcha (à contre cœur) afin de rejoindre le côté conducteur, quittant donc au plus vite, la demeure Aomine. (...) Engagé enfin sur la route de la liberté amoureuse, il tourna légèrement sa tête vers cette huitième merveille du monde qu'était Shinzô à ses yeux. Ou sinon, rien de nouveau à me raconter ? Ils se parlaient tous les jours, presque sans arrêt... Alors une réponse négative ne serait pas étonnante, mais qui sait. Il aimait l'entendre parler - au détriment de sa propre voix trop souvent absente. Sa main droite, tant que non occupée sur le levier de vitesse, fut alors posée (délicatement) sur la cuisse de sa moitié. Un contact, visible comme un besoins. Un instinct de survie, trop longtemps éloignés.
⚜⚜⚜ votre étreinte ne dure que quelques minutes, le temps que vos corps se réhabitue à cette distance presque inexistante. ton rire s'étouffe au creux de son cou quand tu sens la main de ton amant tapoter tes fesses. de toute façon, tu finis par être habitué des attitudes de joshua. vous vous décalez et tu fais le tour pour pouvoir te retrouver à la place... du mort. tu grimaces doucement et te sécurise aussitôt avec la ceinture après avoir jeté ta veste sur la banquette arrière. tiré comme un lapin? t'inquiète papa a arrêté la chasse il ne trouvait plus ça super... jouissif. un rire se dégage d'entre lèvres et ta bouche révèlent des dents blanches. tes doigts légèrement recroquevillés se tirent jusqu'à la joue légèrement arrondie de ton voisin pour le caresser doucereusement avant de se poser sur ton siège. il est vrai qu'il ne faut pas trop s'attarder ici, sait-on jamais le patriarche est très bien au courant qu'il y a aussi un accès à l'entrée de l'arrière. (...) eh bien... on va encore faire un truc en famille, surement un camping ou autre j'ai entendu mon père dire ça tout à l'heure au plus grand de la famille. puis j'ai pas eu de nouvelles d'enzô. il répond pas. il est chiant quand il fait ça. tu pinces tes lèvres en posant ta main sur la sienne et la tête tombant mollement en arrière. tes yeux roulent jusqu'à son visage tandis que tes doigts serrent les siens. et toi? pas trop chiantes ses vacances? même si votre relation reste tout de même courte fasse à tant d'autres personnes, tu connais sur le bout des doigts les points faibles et toute la vie de joshua. et la chose que tu sais le plus c'est que sa famille et lui n'ont presque rien en commun que le nom de famille et quelques traits qui fait de joshua l'homme magnifique qu'il est. et puis ça t'attriste de savoir qu'ils ne sont tous pas foutus de voir les bons côtés de ce garçon. certes tu y es attaché, même amoureux mais ce détail t'échappe. après tout si vous êtes aujourd'hui ensemble c'est bien parce que tu as direct chaviré dès le premier regard. les choses sont bien étranges parfois. mais t'inquiète pas, on va rattraper les choses... l'éloignement, tout ça. tes lèvres sont à une légère distance de son oreille, tu lui mord le lobe et pour éviter tout incident et accident vous causant assurément la mort, tu te rassois confortablement sur ton siège et ricane. mais tu m'as manquéééééé! en plus tu répondais deux de tensions là aux sms, sale drogué!
⚜⚜⚜ eh bien... on va encore faire un truc en famille, surement un camping ou autre j'ai entendu mon père dire ça tout à l'heure au plus grand de la famille. puis j'ai pas eu de nouvelles d'enzô. il répond pas. il est chiant quand il fait ça. Deux points importants, mis à la suite et qui pourtant ne collaient pas pour le plus âgé. Sa belle famille et son ennemi ; les deux réunis dans une même phrase... Cela devient tout de suite plus compliqué. Le rendez-vous familial donné alors lieux à un éloignement. Le pas de réponse d'Enzô un point positif au final - chose qu'il taira dans son esprit afin de ne pas blesser le concerné, inquiet visiblement. Ton père passe sa vie à vous réunir. Un ton ironique, parce qu'il n'a jamais réellement connu ce qu'était une famille soudée, ne serait-ce qu'un petit peu. La sienne, c'était l'anarchie. Un père trop stricte et désagréable, une mère trop carrée bien qu'aimante. Un petit frère enrôlé par le géniteur et maître de maison... Bref, du négatif à l'état pur. et toi? pas trop chiantes ses vacances? Sentir sa main sur la sienne le rassure, un peu. Lui fait plaisir, beaucoup. Comme lorsqu'il le retrouve à chaque fois et que les sensations sont au final inchangées. Non. Fin j'ai bossé les compo. J'me suis drogué. (...) Et je t'avais dis que ma mère m'a appelé hier. Bah comme j'lui ai pas répondu elle est carrément venue ce matin. Et il a prit cher, concrètement. Non physiquement, bien entendu. Mais combien de mot a t-il entendu dans sa langue natale, aussi négatif que le reste de ce qui entouré le nom des Sadaaki ? Bref, elle m'a cassé les couilles. Ceci était au final ... Un beau résumé d'une heure et demie en compagnie de celle qui lui a pourtant donné la vie. (...) Il le sent se déplacer, légèrement, à ses côtés, avant de sentir son souffle contre son oreille. Le supplice, voilà tout. mais t'inquiète pas, on va rattraper les choses... l'éloignement, tout ça. Il lui mord le lobe. Le blond se concentre sur la route... Mais a envie d'mourir. mais tu m'as manquéééééé! en plus tu répondais deux de tensions là aux sms, sale drogué! L'hébreu secoue lentement et légèrement son visage. Ce n'était pas nouveau, ça. " Drogué " , il l'était depuis bien trop longtemps. C'est toi qui réponds trop vite. Et non lui, qui répond trop lentement... ! Mais au final, si le rosé ne le faisait pas, le musicien n'en serait que trop malheureux. Lui, qui n'a toujours pas enlevé sa main de cette cuisse trop aimée.
⚜⚜⚜ tu souris en tapotant sa main sur ta cuisse mais te libère de son emprise pour sortir ton téléphone en envoyant un dernier message à enzô dan l'espoir que cette fois-ci il répond. lui qui est pourtant greffé à son cellulaire... enzô te surprend de plus en plus. cela fait depuis quelques années maintenant que vous deux vous traînez mutuellement, toujours l'un plus énergétique que l'autre. ou alors l'un à plus d'arguments que l'autre parce que oui, il devient difficile de faire taire les deux, ne se démontant jamais devant une impasse. ta tête se redresse vers la fenêtre. le paysage est beau malgré la vitesse où les détails sont alors absents. tu vas conduire encore longtemps? automatiquement tu te tourne vers lui, appuyant ton regard sur lui pour enfoncer un peu plus ta question. il faudrait qu'on s'arrête pour manger un truc j'ai graaaaaaaave la dalle! ta main se fraye un chemin entre le levier de vitesse et le bras de joshua, tu arrive à la poser sur sa cuisse. armé d'un ravissant sourire que toi seul détient le secret, tu l'observer avant de rigoler discrètement. c'était et ça l'est toujours, d'être tombé amoureux d'une personne comme joshua. d'abord parce qu'il est plus grand que toi et ensuite parce qu'il n'a rien de positif dans ta liste d'idéal mise à part un magnifique sourire et une silhouette de mannequin. tu justifies souvent ce choix parce que tu n'as pas envie de tomber dans une routine, te dire que la personne est pareil que toi donc tu peux anticiper ses aspects.... non joshua est bien different que ça, à l'opposé. et c'est ce qui fait son charme, cette capacité à te faire manquer une marche parce qu'il t'as dit quelque chose d'extrêmement sexy et déstabilisant. c'est après tout ça que tu cherchais avant tout et tu ne t'en es rendus compte que dès lors où tu avais poser tes yeux perdus sur lui dans cette immense salle bondée de gens. et pourtant... tu ne percevais que lui dans le décor. et sinon.... tu n'as pas étais trop embêté durant tes vacances? genre j'sais pas, une meuf qui t'as draguée ou autre? tes phalanges se crispent un peu plus autour de sa cuisse et ton regard change en un peu plus taquin. ça aussi c'est à force de fréquenter joshua.
⚜⚜⚜ L'impatience d'un enfant pour lequel il c'est éprit. Cela l'amuse, cela l'agace. Tout dépendra de l'instant. Non il ne reste pas longtemps. Patiente. Un ton autoritaire bien que calme et doux à la fois. Quelque chose dont lui seul était capable de combiné, par son caractère bien trop spécial. Récupérant sa main afin de passer les vitesses, le plus âgé se trouve déjà fatigué, déjà blasé ... Cet homme est irrécupérable au possible. Mais il lui sourit tout de même. Lui, et ses manières trop froides. et sinon.... tu n'as pas étais trop embêté durant tes vacances? genre j'sais pas, une meuf qui t'as draguée ou autre? La main de son jeune amant sur sa cuisse l'apaise autant qu'elle l'amuse. Et puis les paroles du second accentues son rictus. Qu'attendait-il exactement ? Un dernier feu rouge, avant de prendre la route en direction de la plage nippone. Il en profite pour tourner sa tête vers son bien aimé. J'suis allé aux putes. Ou comment emmerder le plus jeune. T'es bêtes. Bien sûr que non. J'parle à personne pendant les jours de repos, tu le sais bien. Sauf lui et son meilleur ami, bien entendu. Mais Joshua, plus il était seul, plus il pouvait profiter de sa tranquillité, et mieux il était. Mais il était aussi vrai ... Qu'il ne refusait jamais une soirée. Enfin même en soirée chez l'autre boulet j'ai été sage. Un sourire. Sage sur tout. Sauf sur la boisson et sa chère et tendre fumette. Bref, ce n'était qu'un détail. Shinzô, pouvait avoir confiance. N'est-ce pas. (...) Descendant sur le bord d'une falaise, il se gara en contre-bas, sortant de son véhicule. Récupérant son sac ainsi que celui du peintre, il lui porta sans rien dire ni rien demander. Il y avait là, une petite maison d'un étage, jonchée dans le sable, légèrement élevée avec une petite terrasse, postée en face de l'étendu d'eau salée. Lieu lui appartenant, seule chose positive que son père lui a laissé.
⚜⚜⚜ j'suis allé au putes. sa réponse ne te fais rire, ni hausser un sourcil. sans autre expression sur ton visage que la fatigue de ce que la hauteur de l'humour de ton amant peut être parfois. tu roules tes yeux au plafond de l'habitacle et l'écoute finalement révéler la vérité. parler à personne, c'est bien entendu son quotidien, sa façon d'être et de se sentir bien. tu ne pouvais évidemment pas le blâmer pour cela parce que c'est aussi ce qui te faisais craquer chez joshua. son regard brumeux et sa non présence par la parole. il est mystérieux et qui pourrait juger ce comportement? ton sourire en coin te fait oublier ses taquineries mesquines et dès lors où tu repars à la charge de la question "quand est-ce qu'on arrive", tu sens les freins sous tes pieds. ta tête, rapidement, se met à scanner les lieux tandis que joshua, lui ait déjà partit te décharger de ton seul bagage. sortant doucement de la voiture, tu reste un moment, les mains appuyées à la portière. aussi longtemps que les souvenirs te portent, tu n'as pas beaucoup entendu parler de cette maisonnette. ta tête inclinée sur le côté, tu avances néanmoins en prenant une démarche un peu rapide afin de suivre les pas de ton aîné. bah putain, t'as une putain de baraque toi. mais ce qui t'intéresse le plus n'est pas les pavés qui mènent à la maisonnette. c'est plutôt cette magnifique vue. elle te paralyse tellement de sa beauté que tu arrives même à dépasser joshua arrivant alors sur le sable. IL Y A DU SABLE ET DE LA MER. TU AS UNE BARAQUE AVEC PIEDS DANS L'EAU! ces paroles candides, cette inconscience rappelle au reste du monde que tu n'as même pas la majorité pour t'octroyer une vie comme celle que tu détiens à présent. il est vrai que tu es souvent jugé pour cela mais qu'importe. la présence de joshua te permets partiellement d'échapper à ses regards mesquins et désaprobateurs. tu t'assois rapidement sur le sable en tapotant tes mains pour retirer les derniers grains entre tes doigts avant de t'allonger de tout ton long. tant pis pour le sable qui s'incruste partout.
⚜⚜⚜ bah putain, t'as une putain de baraque toi. La vulgarité du plus jeune l'exaspère. Mais que pouvait-il bien y faire ? Soupirant légèrement, il grimpa les petites marches menant au devant de la maison, sortant ses clés. IL Y A DU SABLE ET DE LA MER. TU AS UNE BARAQUE AVEC PIEDS DANS L'EAU! Le voir si enjoué le fait sourire. Doucereusement, rentant pour sa part, posant les affaires. Ouvrant les volets de chaque fenêtres, annonçant sa présence, il en ouvrit quelques unes dans le sens du vent, se rendant ensuite à l'étage dans le même but. De l'une des ouvertures, il observa son amant se vautrer dans le sable. Son rictus prit une place plus importante. Son innocence et ce côté adorable, rappelait en effet son jeune âge, mais cela le rendait encore plus adorable. Au rez-de-chaussé, il attrapa l'une des bières dans la glacières (les autres rangées dans le réfrigérateur), sortant à son tour. Le soleil au déclin, il posa ses fesses à côté du plus jeune, lui tendant la boisson après avoir prit deux gorgées. Tiens. Attrapant par la suite dans la poche droite de sa veste en jean l'un de ses tentateurs, il l'alluma paisiblement, s'allongeant à son tour. Son bras droit s'allongeant, sa main se retrouva au dessus de la chevelure rosée de sa petite moitié, qu'il osa caresser, avec délicatesse. C'est étrange mais ça te vas bien. Des compliments chez lui ... Ce n'était pas souvent. Mais lorsqu'il osait les prononcer, il n y avait pas plus sincère.
⚜⚜⚜ c'est étrange mais ça te vas bien. tu tournes ta tête violemment ta tête vers lui, le jaugeant tu penses d'abord qu'il ironise. fronçant les sourcils ensuite, tu lui fait une pichenette et te blottit contre lui avec un large sourire juché sur tes lèvres. merci parce que je me suis dit comment je ferais tous les jours si t'aime pas. mais la vie c'est noël tu viens de me faire un compliment! tu souris en te redressant doucement, d'une hauteur suffisante pour observer ses lèvres avec aise. depuis combien de temps tu n'avais pas pris le temps de vraiment l'observer? tes yeux scrutent son visage, analysant et photographiant le moindre de détail qui aurait pu changer. lentement et de façon toujours calculé -comme à ta grande habitude- tu lèves tes doigts à ses pulpes, les caressant doucement. et puis quelques secondes plus tard, sans discuter tes lèvres se posent sur les siennes. un soupir d'exaltation. tu m'as manqué chéri. tes doigts retrouvent machinalement leur place dans la jungle de ses cheveux blonds. tu lui répètes ô combien tu l'as manqué et puis tu t'autorises à monter sur ses hanches. le sable alors encore glissé dans les moindres plis de tes vêtements ou les espaces de ta chevelure rosée, glisse le long de ton corps tandis que tu prend plaisir à conduire tes mains fiévreusement sur le torse de ton petit-ami. d'habitude, la parole t'aurais rattrapé. tu aurais sans doute tue ce silence par une tes favorites phrases déconcertantes. néanmoins cette fois-ci tu ne dis rien, il n'y a que tes mains qui parlent à la place de tes lèvres. ton bassin se penche vers lui pour lui mordre le cou et tu te redresse pour ensuite totalement te relever. en fait il fait super froid.... viens on rentre en plus j'ai une surprise pour toi !! tes bras se croisent à ton torse attendant que josh se relève et finisse l'objet que tu hais le plus de sa personne. un jour tu arriveras à le faire arrêter et péter son cerveau. tu commences ta marche plus ou moins rapide pour t'éviter de te congeler et une fois réchauffer dans le hall d'entrée. tu va à ton sac et ouvre les quelques cadeaux. tu retournes voir joshua et lui tends quelques petits plats. tiens je t'ai fait des lasagnes, je sais que t'aime ça alors j'ai voulu.... "fêter" ça quoi. faudra juste le réchauffer. en souriant, tu dispose et viens t'installer sur le plan de travail de la cuisine en regardant autour avec stupéfaction.
⚜⚜⚜ Une pichenette qui lui fit légèrement reculer son visage, tirant alors la gueule quelque secondes... Moue disparue en sentant le corps de sa moitié contre le siens. merci parce que je me suis dit comment je ferais tous les jours si t'aime pas. mais la vie c'est noël tu viens de me faire un compliment! Un fin sourire orne alors ses pulpes, sa main revenant un peu afin de retrouver la chevelure fraîchement teintée du plus jeune. Si j'avais pas aimé je t'aurais rasé la tête. Les cheveux, ça repousse. Plaisantant bien entendu, il fallait vraiment pousser pour qu'il n'aime pas quelque chose : surtout que l'extravagance de son petit-ami, il l'avait aimé ainsi. Alors autant dire, qu'un peu plus ou un peu moins, ce n'était pas cela qui ferait une si grande différence. Il se redresse. Le blond le regarde. Avec un peu trop d'amour qu'il essaie de jauger cependant. D'abord ses doigts, puis ses lèvres prirent les tiennes. A sa plus grande joie. Bonheur retrouvé, son cœur se fit plus léger. tu m'as manqué chéri. Un sourire. Sincère. Adorateur. Amoureux, réellement. Shinzô lui grimpe alors dessus, à sa plus grande surprise ; ses mains, inconsciemment (par réflexe) se posèrent alors sur le creux de ses hanches prononcées. Gestes incontrôlés sur son torse, morsure dans son cou ... Châtiment qu'il ne mérite pourtant pas pour sa patience. Mais il garde un léger rictus, un tantinet plus taquin, cependant. Mais d'un coup, il se relève. Cet enfant, est bien pire que la pomme rouge dans le jardin du seigneur. en fait il fait super froid.... viens on rentre en plus j'ai une surprise pour toi !! Se redressant lentement, il reporte alors son joint à ses lèvres, seul moyen quelque part d'oublier en cet instant le corps si parfait de son petit-ami trop inconscient. Le voyant commencer à rentrer, il le jette à travers le sable, soufflant une dernière fois, observant quelque peu le ciel. J'arrive. (...) Fermant derrière lui, retirant sa veste qu'il jette presque sur une petite chaise en bois à l'entrée, il tourne son visage à l'entente de la voix du peintre. tiens je t'ai fait des lasagnes, je sais que t'aime ça alors j'ai voulu.... "fêter" ça quoi. faudra juste le réchauffer. Son attention le touche. Parce que c'est un jour important. Leur anniversaire. Il n'a pas le temps de le remercier que le plus petit s'en va dans la cuisine, s'asseoir sur le plan de travail. Joshua se rapprocha alors, jusqu'à arriver, au final, à sa hauteur, son corps se faufilant entre les jambes de ce dernier, ses mains posées sur ses cuisses. Un doux baiser, signe de sa reconnaissance et de ses sentiments si peu raisonnables. Merci. Un autre sourire, avant de le prendre dans ses bras. Tu es un ange. Mots murmurés, son visage enfouis dans le creux de son cou, où il ose déposer un baiser, avant de se décaler légèrement. Là, il attrapa dans la poche de son jean sûrement un peu trop serré une boîte rouge, belle mais simple. Tiens. Une bague dont la simplicité révèle qui est le donneur. Mais il n'allait pas s'arrêter là ... Du moins, chaque présent, l'un après l'autre. Avant qu'il ne l'ouvre, le blondinet se rapprocha un peu plus du visage du rosé, l'embrassant une nouvelle fois, murmurant contre ses pulpes charnues. Je t'aime.
⚜⚜⚜ merci. le son de sa voix te fait trembler en même temps que ses mains se déposent sur tes cuisses. rapidement ses doigts arrivent à faire le tour puisqu'il faut l'avouer, tu n'es pas non plus très épais. un sourire se dessine lentement sur tes pulpes qui vont tout de suite changer de moue dès lors où tu te sens repartir en arrière. joshua retire cette étreinte pourtant si apaisante pour fouiller dans son jean. quant à toi, tu plisses les yeux. tu sais très bien que les cadeaux de joshua sont surprenant et assez souvent tu te fais avoir par la surprise. mais cette fois, tu donne l'impression que tu veux maîtriser tous tes sentiments. cette fois.hm? oses-tu à peine gémir en inclinant ta tête sur le côté. tes joues deviennent à la même couleur que le rouge de la boîte dont tu es mitigé entre la surprise et les larmes. mais tu t'es promis de ne rien laisser rouler sur tes joues brûlantes. du moins tu essayes de faire tarder le moment. un hoquet de surprise te submerge quand tu vas pour ouvrir la boîte. les lèvres de joshua apaisent doucement tes perles salées menaçantes. moi aussi je t'aime mais me fait pas des cadeaux comme ça, je t'ai déjà dis que j'ai un coeur de souris et qu'à un certain niveau de surprise il peut lâcher... ta voix se veut imposante alors que tout le contraire s'en sort. ta gorge émet des tremblements succins, assez pour faire chavirer ta voix. à cause des surprises de joshua du risquerait bien de ne plus avoir de voix. bref, tu tournes doucement le buste pour attraper la boîte que tu avais posé à côté de toi. en l'ouvrant minutieusement, de peur de briser le mystère précieux à l'intérieur, tu baisse ta tête au niveau de l'ouverture. que..?. tes yeux, alors de nature ronds et gros, s'arrondissent à leur maximum, tes pupilles se relèvent sur joshua et tu te retiens de l'insulter en te mordant la lèvre inférieure. si tes paroles se tuent alors ton corps doit bien agir. tu fonds totalement sur ton amant en entourant son cou par tes bras chétifs. et puis tu te met à penser à quel doigt tu pourrais mettre ta nouvelle acquisition. les doigts écartées tu les fait danser un moment avant de t'arrêter sur l'annuaire pour au final la mettre au pouce. peut-être que ce n'est pas l'intention première de joshua ce cadeau alors autant ne pas le faire sauter dans un récif. dans cette chaleur ambiante mélangé par l'odeur des lasagnes à côté de vous, tu recules ta tête pour l'embrasser et croises tes jambes derrière le bas de son dos pour pouvoir mieux le sentir contre toi. rapidement tes doigts retrouvent leur nid dans la jungle de ses cheveux blonds. merci... amour. arrives-tu à souffler contre ses lèvres mouillées par ta langue experte. sans faire plus attendre, tu t'empresse de l'embrasser à nouveau. comme si tu manque d'air, comme si t'as vie en dépend ou comme si c'est la dernière fois que tu vois joshua. finalement, tes larmes perles doucement jusqu'à la commissure de vos lèvres liées.
⚜⚜⚜ Le voir rougir le fait craquer. Le voir ainsi, en réalité le rend dans tout ses états (intérieurement). Il le savait fragile, et se serait mentir alors de dire, qu'en connaissance de cause, il n'en profitait pas, de temps à autre. moi aussi je t'aime mais me fait pas des cadeaux comme ça, je t'ai déjà dis que j'ai un coeur de souris et qu'à un certain niveau de surprise il peut lâcher... Ô combien cette phrase restera gravée dans sa mémoire, son petit homme et son cœur de souris, à qui, il peut visiblement niquer le palpitant. Un effet désiré, plus ou moins, ne voulant pas non plus le tuer sur place : il ferait en sorte de minimiser les dégâts à chaque fois (ou pas). Joshua embrassa alors son front, avant que sa moitié ne décide de reprendre son du. que..? Ses yeux, qui lui semblaient au début un tantinet démesurés et qui pourtant, font sa beauté, devinrent ronds comme des billes. Un air toujours aussi mignon, craquant... Ah Joshua, c'est ton cœur à toi, qui risque de lâcher en premier. Déjà endommagé par les déboires passés de ton amant, à qui tu as pardonné par simple sentiment d'amour impossible à éloigner. -Les bras du plus jeune autour de sa nuque, l'aîné resserre son étreinte sur son corps frêle, son visage se posant au creux de son cou. Son odeur, son parfum. Timides et pourtant si affluents, généreux et si agréable. Il ne s'en passera jamais. Les jambes du peintre s'amouraches des hanches du danseur qui tenta de rester de marbre face à cet acte pourtant trop aguicheur : dont il ne pipera guère mot, pour sa survie personnelle également. Son baiser, il lui rend avec tout autant d'amour, ses mains se glissant machinalement et délicatement sur ses hanches, puis, sur le bas de son dos, les laissant glisser. Sur ce corps frêle qu'il aime tant. Sur ce corps frêle, aussi maudit que cette salope de pomme ; dont il ne peut goûter la moindre saveur par le non consentement du seigneur, soit, par le non consentement de son détenteur. merci... amour. Un surnom dont il n'a pas l'habitude mais qui lui arrache un doux sourire, échappé contre les lèvres charnues de son petit-ami, avec une envie qui n'est plus dissimulée. -L'envie de cet être, de sa chaire et son être. L'avoir, pour lui seul. Et pourtant. Sa langue n'arrange rien, jumelle que la seconde ne se prive pas de retrouver. Et se fut là, non une surprise mais il ne peut à chaque fois, pas s'empêcher de culpabiliser un peu : les larmes de son amant, qui malgré tout le fit sourire légèrement, passant son pousse sur la joue du plus jeune -baisers volages et doux, qu'il accentua par la suite. Appuyant ses deux mains, redescendues, sur le bassin de Shinzô, l'hébreu l'avança ainsi contre son corps et il pu le soulever, ces dernières désormais sur son fessier (contact que l'on marquera par un battement supplémentaire dans sa poitrine). Ne rompant aucunement le contact de leur lèvres, il porta sa belle sur la table juste derrière... Manière brutale mais instinctive dont il ne pouvait se détacher -lui, le grand blond. Aux regards, aux geste (...) trop amoureux. Il finit par lâcher les pulpes pour venir manger le cou de sa moitié, marquant au passage sa chaire pâle et trop fine... Avant qu'il ne se stoppe en retirant ses mains du corps qu'il considère comme siens. Un soupire, il posa sa tête dans le creux de son cou, fermant les yeux, se tenant de part et d'autre du corps du rosé. Pardon. Parce qu'il sait, qu'il n'aura pas le droit de le toucher alors pourquoi le brusquer. Un baiser, deux. Un troisième, avant de remettre sa tête comme elle était, essayant de se calmer...