tenue Pas de grand restaurant. Pas d'ambiance tirée à quatre épingles. Ce soir Atsuya a décidé d'inviter sa belle dans son repère. Pas exactement le sien mais plutôt celui de son père absent 350 jours sur 365. Un gigantesque appartement surplombant Shibuya et sa vue imprenable sur le réseau cosmopolite qu'est Tokyo. Son regard suit les points de lumières qui se déplacent doucement d'une extrémité à l'autre tandis que la bonne termine de dresser la table. Il ne se souvient même pas de son prénom tellement il y porte peu d'intention. Pour le peu que ça lui apporte. Tout ce qu'il lui a demandé c'est une table impeccable pour accueillir les plats des meilleurs traiteurs de la ville. Atsuya ne cuisine pas. Qui, en son milieu, peut bien s'emmerder à ça ? Les aiguilles de sa Rolex affichent la demie passée. Allant ajuster de lui-même un fond de musique jazzy déniché dans les vinyles de son père il a juste le temps de tourner légèrement le bouton de volume lorsqu'on l'informe que mademoiselle Aomine est en bas. Faites-la monter. pose t-il tranquillement. Quelques minutes, le temps que l’ascenseur l'élève jusqu'au 31ème étage et il entend déjà ses pas, imaginant sa démarche chaloupée jusqu'à ce qu'elle n'apparaisse devant ses yeux. Il est là pour l'accueillir à la porte, à défaut d'avoir pu passer la chercher après son entrainement. Bonsoir ! il arrive les bras ouverts tel un victorieux un énorme sourire aux lèvres tandis que le staff s'éclipse. S'avançant jusqu'à refermer son étreinte autour d'elle, il la serre contre lui dans un moment d'intimité; un geste qu'il répète très souvent avec nombre de ses conquêtes. Ça plait à la gente féminine et dans un mécanisme il continuer d'agencer son opération séduction. T'es toute épuisée. Desserrant son étreinte il vient plaquer un baiser sur ses lèvres, saisissant sa main pour la faire rentrer comme on s'occuperait d'un bijou. Elle est une précieuse, une fine pierre qu'il a trouvé par hasard et qu'il veut chérir, encore complètement perdu par la situation. J'espère que t'as faim parce que je t'ai préparé un festin ! Il y en a pour tout un régiment, une lourde dépense d'argent pour ceux qui ne savent plus quoi en faire. Il débouche un vieux vin dont il n'a conscience de la valeur que par ce qu'on lui en a dit. Le liquide rouge se déverse dans le cristal transparent du verre à pied. Je me suis dit que t'allais être trop crevée pour un resto aux chandelles ce soir. J'espère que ça te plait quand même. A la tienne. Faisant tinter leurs verres l'un contre l'autre il observe enfin les plats sur la table. Des pommes dauphines attirent son attention. Habituellement il les auraient balancées sur ses compères mais ce soir il doit se tenir à carreau. ça ne l'empêche pas d'en prendre une pour la faire rouler jusqu'à l'assiette de la belle.
made by pandora.
Aomine Nana
like a virgin (vb)
le blaze : tsuu le tiramitsuu. orz depuis : 03/08/2016 bullsheit : 31 points : 136 date de naissance : 05/11/1993
tenue Quelle vie. Entre les entraînements, les entraînements, encore les entraînements et le reste, Nana ne savait plus où donner de la tête. Le pire ? Le pire était que tout l'inquiétait. De son revers sur le terrain jusqu'à sa silhouette dans une belle robe. Tout l'inquiétait, la stressait, et elle ne trouvait plus grand chose pour la détendre. Enfin, si. Atsu. Oui, Atsu. Il avait eu la bonne idée de l'inviter pour un repas en tête à tête après son entraînement et elle n'aurait refusé cela pour rien au monde. C'est qu'elle l'appréciait énormément, le japonais. Et même que c'était encore plus, bien plus que de la simple affection, bien qu'elle refusait de se l'avouer. Elle aimait passer du temps en sa compagnie, même si ce qu'il lui proposait pour la soirée relevait plus ou moins d'une épreuve pour elle : un repas. Oui, un repas. Et qui dit repas, dit nourriture. Et qui dit nourriture... Dit le stress supplémentaire que cela engrange chez la belle. Après une bonne douche, toute propre et pimpante, Nana s'observait devant son miroir. Certains diraient volontiers que son physique était parfait : ni trop mince, ni pas assez. Et elle aussi, dans ses bons jours. Mais celui-ci n'en était pas vraiment un. Elle essaya pas moins de vingt tenues avant de tomber enfin sur une robe qui, selon elle, la flattait. Une robe ni trop longue ni trop courte, moulante, sexy sans être vulgaire et surtout, très simple. Après tout, la soirée s'annonçait décontractée, et sa tenue se devait de l'être aussi. Une queue de cheval, des sandales à talons, et là voilà prête. Elle se glissa au volant de sa voiture, et il lui suffit alors de quelques minutes pour arriver à destination. Atsu était là, à l'attendre. Elle le voyait déjà. Elle esquissa un sourire, s'avançant alors vers lui. Son étreinte était des plus agréables même si parfois, la belle se demandait l'espace d'un instant si ses gestes n'étaient pas un peu mécaniques : après tout, il avait une solide réputation de tombeur. Mais peu importait, elle ne voulait pas trop y penser pour la soirée. « Epuisée ? Tu veux dire que j'ai mauvaise mine et que je ne suis pas jolie ? » Son sourire s'agrandit lorsque ses lèvres vinrent embrasser les siennes, avant qu'elle ne le suive ensuite, sagement, jusqu'à la table. Une table riche et extrêmement bien agencée. De quoi attiser son appétit, mais aussi l'angoisser un peu. M'enfin, là aussi, elle était décidée à ne pas y penser. Et trinqua donc avec lui avant de se pencher malicieusement pour attraper directement avec ses lèvres la pomme dauphine qu'il avait fait rouler jusqu'à son assiette, dévoilant au passage son décolleté – après tout, elle aussi savait être joueuse, et surtout avec son physique – avant de se redresser, sans le lâcher du regard, un sourire en coin sur les lèvres. « C'est encore mieux qu'un restaurant aux chandelles. Il n'y a personne pour nous regarder, il n'y a personne d'autre tout court, c'est agréale. » Elle prit une autre pomme dauphine encore, avec ses doigts, avant de la poser cette fois-ci sur les lèvres du jeune homme, appuyant légèrement afin qu'il ouvre la bouche avant de le laisser la déguster, l'observant en souriant, toujours. « Tu as passé une bonne journée ? La mienne était horrible. Et je n'ai quasi rien mangé depuis ce matin, j'ai l'impression que je vais tout dévorer. »
S'il sait adopter la gesture adaptée pour charmer n'importe quelle femme et la mettre dans sa poche, il était encore loin d'atteindre le même niveau concernant l'art de la parole. C'était à chaque fois la même gaffe: faire une réflexion sur l'apparence de la demoiselle en question. A un compliment s'ensuivait toujours le même résonnement féminin: celui de se sentir insultée sur son apparence générale. Pour ce qui était de Nana le fait de relever sa mine fatiguée semblait avoir transmis un message négatif. Habituellement il aurait acquiescé juste pour le plaisir de titiller un point sensible mais, comme précisé, il s'agit de Nana et par conséquent la démarche est différente. Il n'a pas envie qu'elle lui fasse la gueule toute la soirée. Ce serait dommage avec une telle robe. « Jamais j'oserais. Même avec une mauvaise mine tu es jolie. » Un compliment à demi-teinte à sa manière, accentué d'un sourire en coin révélant toute sa malice. Une malice qu'elle lui rend bien, venant capturer la bille de pomme-de-terre qu'il a envoyé rouler d'une pichenette. Un détail qu'elle sait faire sensuel, ses prunelles se perdant dans le décolleté plongeant de la belle. Son regard remontant au fur et à mesure qu'elle se redresse pour retrouver ses yeux de biche il comprend rapidement être tombé dans le piège. Piégé comme un enfant de dix ans. C'est qu'il ne s'en sent même pas mal à l'aise. Après tout pourquoi le serait-il. De nature il n'en aurait rien à faire mais en plus, comme le signale la belle, il n'y a personne ici mis à par eux. Un moment d'intimité non négligeable, loin de l'université, loin d'un restaurant trop feutré pour être agréable. « Je peux faire ce que je veux de toi sans que personne ne fasse de commentaire, c'est agréable oui. J'espère que tu n'as pas trop peur. » Toujours ce même sourire manquant de sérieux qu'elle vient briser avec une pomme dauphine. Obéissant, il mâche doucement le met avant d'avaler rapidement pour exprimer son indignation soudaine. « Attends tu veux dire que tu t'es entraînée sans rien manger ? P'tin je sais pas comment tu fais, heureusement que j'ai prévu pour dix. » Il constate la table dégueulant de plats tous plus appétissants les uns que les autres. Il y était allé un peu fort, c'est vrai. « Pour ma part c'était une journée radieuse. J'ai réussi à avoir ce vieux de Takumi, je l'ai plumé jusqu'au sang. » Un discours agressif qui traduit de sa passion pour le poker et le long tournoi qu'il a concurru aujourd'hui dans les coulisses d'un bar underground. Amis de longue date, sa passion encombrante n'était plus un secret pour la tenniswoman. Ingurgitant une gorgée de vin au passage, il repose délicatement son verre; ses doigts passant du froid cristal au rebord du fin tissu coupé en V de la belle. Inutile de préciser que dans un manque de délicatesse totale il pensait à comment il allait, d'une toute autre manière, déplumer cette robe. « J'ai faim moi aussi. » La délicatesse c'est quelque chose d'assez difficile pour lui. Ses prunelles passent de la vision de ses doigts à celle des lèvres pulpeuse de la belle pour terminer leur course dans ses prunelles de jais. « Mais ça va refroidir. » Comme s'il en avait quelque chose à foutre.
Aomine Nana
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Même avec une mauvaise mine tu es jolie. Nana avait souri intérieurement en l'entendant dire. Bon, d'accord, elle avait peut-être voulu juste un peu embêter Atsu et voir sa réaction, en feignant d'avoir mal interprété ce qu'il lui avait dit... Mais elle était joueuse, que voulez-vous ? Et puis, le japonais semblait a priori apprécier ce trait de sa personnalité, à en croire le regard qu'il lui lança lorsqu'elle se pencha pour prendre la pomme dauphine de ses lèvres. Si elle avait choisi cette tenue, c'était entre autres pour son décolleté plongeant, et le fait qu'elle ne nécessitait pas de soutient-gorge en dessous... Quoi de plus sexy qu'une robe moulante à même la peau ? Et donc une fois en tête à tête avec Atsuya, elle se devait de mettre en marche tout le potentiel sexiness de ce tissu qui lui avait coûté les yeux de la tête. Et ça fonctionnait. Ca fonctionnait, car les yeux d'Atsu se perdaient dans son décolleté exactement comme elle l'avait voulu. Que Dieu bénisse les poitrines, n'est-ce pas ? Véritables arme de destruction massive. A sa remarque quant au fait qu'ils étaient seuls, le japonais ajouta alors qu'il pourrait faire d'elle ce qu'il voulait, sans que personne ne soit là pour observer... Et Nana semblait s'en accommoder plutôt bien. « Tu vas me dévorer toute crue, c'est ça ? » En dessert, peut-être, qui sait. Elle laissa échapper un petit rire avant de poursuivre, sourire en coin au bord des lèvres. « Vilain garçon Atsu, très vilain. » Mais même s'il était un vilain – et très beau – garçon, la belle s'amusa à le nourrir avec une pomme dauphine, sans détacher son regard du sien. Il s'indignait que Nana se soit entraînée sans manger... S'il savait. Elle avait conscience que tôt ou tard, il lui faudrait trouver une solution à ce problème autrement ses capacités sportives en souffriraient, mais elle n'y arrivait simplement pas pour le moment. La nourriture l'effrayait autant que l'attirait, et heureusement d'ailleurs qu'Atsu était là, car cela lui permettait de ne pas trop y penser et d'être un peu plus sereine face à cette table couvertes de mets tous les un plus appétissants que les autres. D'autant plus lorsque Nana constatait que malgré tous ces mets appétissants, elle restait le centre de l'attention du japonais. Penchée légèrement en avant, vers lui, la belle le laissa jouer avec sa robe à sa guise, ne pouvant s'empêcher de laisser entendre un petit rire face à sa remarque. Il avait faim. Elle finit par se lever, venant s'asseoir sur ses genoux. « Là, je vais te nourrir alors. » Elle choisit un plat au hasard, se servant de ses propres doigts pour prendre une bouchée avant de venir la glisser dans la bouche du chanceux du soir. « Donc tu as plumé Takumi ? C'est bien ça. Dommage qu'au tennis on ne gagne pas autant d'argent. Il faudrait que tu m'apprennes un de ces quatre. » Elle sourit, malicieusement. Elle venait d'avoir une idée. Continuant à détourner son attention avec des paroles – et en usant de son décolleté encore une fois -, elle attrapa une petite part de gâteau à la chantilly, y mordant avec appétit. Puis, avec ses doigts, elle enleva une partie de la chantilly qui se trouvait sur le gâteau, l'approchant d'Atsu comme si elle allait l'en nourrir... Avant de lui en mettre partout sur les joues et les lèvres, et de se mettre à rire. « C'est drôle, ça me donne tout d'un coup envie de te dévorer ! Un Atsu à la chantilly, création de la maison ! »
A deux doigts de lui lâcher que s'il lui disait ce n'était plus une surprise, il se résigna à laisser tomber le mystère qui de toute façon n'en était pas un. « A croire que je deviens trop prévisible. » Haussant fatalement les épaules il se vit être catégorisé de vilain garçon. C'est exactement ce que lui rabâchaient régulièrement ses potes, à quelques mots prêts. Un petit con, un sale gosse. Mais ça revient au même. Un sourire malicieux sur les lèvres et le regard rieur, sa main commença à s'aventurer vers la belle avant qu'elle ne prenne les devants et lui fourre une pomme dauphine dans la bouche. Une façon radicale de le calmer pour les dix secondes à venir. A peu près le temps qu'il mis pour se reconcentrer sur la robe de la belle, un tissus qui soulignait si bien ses courbes qu'il savait que le festin encombrant la table allait finir en énorme gâchis. Ce qui n'était pas de l'avis de Nana apparemment puisqu'il l'accueilli sur ses genoux aussitôt eut-il exprimé son envie de s'en mettre plein la panse. Ses mains passant délicatement autour de son bassin pour la stabiliser et profiter de ce contact il laissa ses yeux vagabonder sur la table furtivement avant de revenir aux prunelles noir de jais de la nymphe qui avait décider de loger sur lui. « Parfait, je ne savais pas par où commencer. » Il l'observe plonger ses doigts dans la bouffe comme si elle n'en avait rien à faire, comme si elle n'était pas de ces filles qui se soucient de leur manucure. Elle relança le sujet et poker et là, forcément, ses yeux s'illuminèrent comme des warning affolés. Très mauvaise idée de le lancer sur le sujet, il pourrait y rester des heures. « Bien sûr ! Tu t’essoufflerais beaucoup moins qu'à tes entraînements mais tu vas voir c'est aussi très tactique. » Heureusement pour Nana son majestueux décolleté rebondit reportèrent son attention ailleurs et il en oublia le monologue sur lequel il s'apprêtait à partir. Il faut dire que se faire tartiner de chantilly ça calme aussi. Les commissures des lèvres relevées en un sourire, un fin rire lui échappa. Passant la main sur sa joue pour y récupérer un peu de chantilly, il la déposa négligemment sur les lèvres pulpeuses de Nana; saisissant le regard de cette dernière au passage. « T'as plus qu'à goûter ton chef-d'oeuvre maintenant. » Qu'elle ne se gêne pas pour le dévorer, il n'attends que ça. Rapprochant lentement son visage du sien, il prit possession de ses lèvres le premier pour y déguster la chantilly qu'il y avait placé quelques secondes auparavant, resserrant l'étreinte portée autour de son bassin pour remonter légèrement.