Nuit blanche, j'avais écrit toute la nuit. Épuisé je ne pouvais dormir je devais sortir m'aérer fuir cette soif qui m'oppressait. Une douche glacée, un long échange de regard dans le miroir. Sortir d'ici. De vrais cheveux mais pas les miens, je suis nu, je les peigne, ils sont doux. Je suis nue avec ma longue et douce chevelure.  Je fais face au miroir. J'aime ce que je vois. Je me penche en avant, enfile une petite culotte en dentelle immaculée. Enflé, mes doigts se pose dessus, je détourne les yeux, je ne suis pas une fille, mes joues sont rosées, ma lèvre mordillée ; je suis un garçon et ça me plaît. Je tourne et retourne devant mon reflet, je ris, mes doigts glissent sur mon épiderme et me découvre, les cheveux virevolte en cascade tout autour de moi, je suis en culotte et j'aime ça. D'humeur innocente je caresse le tissu d'une petite chaste robe. Soulagé, je suis de nouveau prête à jouir d'une nouvelle existence. Pieds nus je sautille, trottine, je me sens si légère, non je suis si légère. Un trait noir au ras des cils, de l'orangé sur les lèvres, du parfum au creux du cou, un sac à main au bord de l'épaule, des sandales aux bouts des pieds me voilà prête pour prendre la fuite. L'appartement refermé. J'avance au milieu de la foule, me faufile, frôle des inconnus, des mains s'égarent je m'empresse de prendre le métro. J'adore les transports en commun, ils sont toujours si bondés. Je reste debout, je tend le bras et essaie de me tenir à la sangle, je tangue, le regarde par la vitre le reflet des inconnus. Je sens leur regard. Mes épaules, mon corps culbutent contre ceux des étrangers , de droite à gauche, de gauche à droite. Je serre un peu plus fort la poignée, je me mordille la lèvre inférieure, je suis un plus stable.

Je reste debout, je tend le bras et essaie de me tenir à la sangle, je tangue, le regarde par la vitre le reflet des inconnus. Je sens leur regard. Mes épaules, mon corps culbutent contre ceux des étrangers , de droite à gauche, de gauche à droite. Je serre un peu plus fort la poignée, je me mordille la lèvre inférieure, je suis un plus stable. Sur la vitre le reflet d'un jeune homme assit non loin de moi, il est tourné dans ma direction, il me regarde j'en suis certaine, j'ai envie qu'il me regarde, j'aime ça. Sentir son regard sur mon corps, contre ma peau, sentir qu'il me déshabille de son esprit... Mon rythme s'accélère, j'essaie de contrôler ma respiration afin de ralentir les battements de cœur. Déjà mon imagination a fait des siennes, il me plaque contre la vitre, mon torse est bloqué contre la surface froide, ses mains sur mes cuisses me malaxe et remonte ma robe, elles sont chaudes, brulantes, Dans un couinement ma tête part en arrière et s'échoue sur son épaule, mon souffle saccadé s'échappe dans son oreille ou est-ce sa joue. Son torse dur serré contre mon dos, et je la sens entre mes fesses se frotter. Ca entre et ça sort dans la rame, j'en gémis et me frotte contre cette barre de plaisir. Je ferme les yeux. Une main sur la mienne, un torse dur contre mon dos, la réalité rejoint le fantasme, si seulement sa main chaude était sous ma robe. Je frémis, mes jambes tressaillent sous l'effet de sa voix grave dans mon oreille au creux de ma nuque, son souffle chaud, sa main dans le creux de mes reins : si fais moi du mal j'ai envie de lui gémir. Soubresaut la rame se stoppe, ma main tenant à la poignée de sécurité attrape la sienne, la griffant accidentellement, nouveau sursaut la machine redémarre, le voilà tout contre moi, agrippé à moi, ma tête dans la secousse s'est retrouvé dans son cou ; je veux me frotter, j'ai chaud, je me sens rouge, je me mord la lèvre pour ne pas couiner. Ma main libre remonte le long de mon corps, mes doigts viennes caresser son bras autour de ma taille. Prendre le métro n'a jamais été aussi excitant.

Ma main libre remonte le long de mon corps, mes doigts viennes caresser son bras autour de ma taille. Prendre le métro n'a jamais été aussi excitant.  Je me mord les lèvres je sens son sexe pulser contre mes fesses, tant d'envies qui me traversent, transpercent. J'utilise les à-coups du métro comme excuse pour me frotter en va et viens contre sa proéminence. Ses lèvres contre ma peau, Mmh, je penche le cou pour lui donner un meilleur accès. On ne fait qu'un tellement il me maintient, je n'ai plus besoin de me tenir à la hanse, je lâche donc sa main non sans la câliner et tend le bras derrière moi pour agripper ses cheveux et le forcer à continuer de me dévorer. Mille scénario emplissent mon esprit tous les plus obscènes les uns des autres. J'en ai marre d'être passive, je tourne le visage vers le sien et viens aspirer ses lèvres de me petite bouche pulpeuse, j'aimerais qu'il me tripote mais il découvrira alors que je suis un homme et je suis trop excitée pour me faire rejeter. Il est vraiment beau, un regard pénétrant même si c'est une autre partie de son anatomie que j'aimerais qu'elle soit pénétrante, un nez droit aussi droit et long qu'une autre partie de son anatomie, une bouche gonflée par mon aide comme une autre partie de son anatomie. A cet instant j'aimerais vraiment être une vraie fille pour me donner entièrement à lui là de suite sans retenue.

Vous êtes le mal vous approcher les jeunes filles en détresse soit disant pour les sauver mais en fait c'est pour mieux les faire tomber dans vos griffes,

attrape sa bouche entre mes dents.